Quelques centaines de kilomètres et d’heures de voyage dans les pattes, terre à l’horizon : Gérardmer, qui grouille déjà de festivaliers depuis mercredi soir. Gérardmer, son lac, ses pistes de ski, son fromage (si si, le géromé), et of course, son Festival International du Film Fantastique.
Le moment est donc enfin venu de vérifier la véracité des bruits qui courent sur le Fantastic’Arts.
Première rumeur : il ferait froid.
Premier constat : il fait très froid. La preuve : il neige, sale temps donc pour le monstre du lac puisque celui-ci est entièrement gelé.
Deuxième rumeur : le festival aurait son gimmick, un cri étrange poussé avant chaque projection par on-ne-sait-qui.
Deuxième constat : ledit cri, définitivement très proche du ricanement de la hyène, déclenche à tous les coups une grosse poilade et une salve d’applaudissements dans la salle.
Ce qui nous amène à la troisième rumeur : l’ambiance particulièrement fun du festival.
Et troisième constat : en arrivant dans le centre-ville, on peut être légèrement dérouté par les cohortes de gens de tous âges, Géromois ou pas, se baladant mains dans les poches et visages sanguinolents au vent (beau boulot de l’atelier maquillage du festival). Ensuite, on se demande pourquoi 150 personnes sortent d’un coup de leur projection en courant dans la neige (pour rejoindre au plus vite les files d’attente du prochain film). Puis pourquoi tout le monde a toujours le sourire aux lèvres après une heure de queue par -10° : parce que tout le monde sait. Quoi donc ? Le plaisir énorme qui les attend, dans la salle de ciné, où je n’ai jamais vu une bonne humeur aussi contagieuse.
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Ambiance pré-projection
La projection de « La Horde » de Yannick Dahan et Benjamin Rocher, en présence de l’équipe du film, était assurément un grand moment, et le spectacle de la salle déchaînée a porté le film (qui par ailleurs se porte déjà très bien tout seul) pendant plus d’une heure et demie.
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L’équipe du film
Le documentaire de Xavier Sayanoff et Tristan Schulmann, « Viande d’origine française », a lui aussi été très bien reçu par le public.
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Présentation du film par ses réalisateurs et producteur
Alors oui, l’ambiance du festival de Gérardmer est bien à l’exact opposé de la température extérieure. Et si on se gèle franchement, il est aussi vrai que voir réunis au même endroit tant de passionnés du cinéma de genre fait particulièrement chaud au coeur.
LIEN(S) YOZONE
=> L’édition du vendredi 29 janvier
=> L’édition du samedi 30 janvier
=> Le dossier de la 17e édition du Fantastic’Arts
=> Rencontre avec Schulmann et Sayanoff
