Chaque ville sur le parcours de la société BW est une nouvelle occasion pour Noir d’affronter les redoutables champions de la ligue Pokémon. Mais notre dresseur de pokémons croise aussi trop souvent le chemin de la team Plasma, ces dresseurs voulant rendre leur liberté à tous les pokémons et Munna les intéresse particulièrement. Toutefois, leur objectif semble bien plus complexe que simplement délivrer des pokémons. Ils auraient en tête de faire réapparaître un pokémon légendaire de type dragon. Et leur chemin semble suivre celui de Noir. Le jeune homme est pourtant bien occupé car chaque nouveau champion lui pose des difficultés croissantes. Et quand il s’engage dans l’arène de Maillard, en réalité un musée, Noir n’imagine pas qu’il va vite se retrouver à deux doigts de perdre son premier duel...
Après avoir posé les bases de « Pokémon, Noir et Blanc », Hidenori Kusaka entre dans le vif du sujet, soit les duels contre les champions de la Ligue Pokémon. On retrouve alors un format bien connu des fans de la série « Pokémon ». Chaque ville possède une arène et Noir va donc affronter le champion local pour montrer sa valeur. Chaque victoire sera récompensée par un badge, preuve de sa réussite. Bien évidemment, plus le manga avance, plus les adversaires deviennent coriaces. Toutefois, le lecteur est assez surpris de voir les pokémons continuer le combat alors que tout semblait indiquer qu’ils avaient perdu. Ce manque de lisibilité dans les duels pénalise le récit, nous avons alors l’impression que Hidenori Kusaka sauve son héros d’une défaite par obligation, pour ne pas dire par une petite tricherie légale. Ce sera d’autant plus vrai dans l’affrontement contre Aloé. Le lecteur est convaincu que Noir a perdu, et pourtant tout reprend comme si de rien n’était, déboussolant.
L’autre avancée concerne l’objectif de la team Plasma. La dernière partie du tome affiche clairement que la conclusion attendue sera bien sûr l’apparition des pokémons dragons qui font la couverture du jeu « Pokémon, Noir et Blanc ». D’un autre côté, on s’en doutait quand même fortement, sinon pourquoi avoir utilisé le titre « Noir et Blanc ». Devant attirer les gamers tout comme les lecteurs de mangas, il était improbable qu’aucun des deux dragons ne soit présent dans la série. Certes, pour le moment, Hidenori Kusaka nous la joue « spoiler », pour bien rappeler aux fans qu’ils ne sont pas oubliés et que l’arrivée des libérateurs de pokémon n’est pas qu’une technique basique pour appâter le gogo. Noir continue son chemin, mais il devra aussi tenter d’empêcher la team Plasma d’atteindre son terrible objectif.
Loin d’être exceptionnel, « Pokémon, Noir et Blanc » joue de plus en plus la carte des fans du jeu et risque, en étant trop approximatif dans les duels, de laisser les simples lecteurs sur le carreau.
Pokémon, Noir et Blanc (T2)
Scénario : Hidenori Kusaka
Dessin : Satoshi Yamamoto
Éditeur français : Kurokawa
Format : 130 x 177mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 188 pages
Date de parution : 13 octobre 2011
Numéro ISBN : 2-351-42653-3
Prix : 6,70 €
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