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Pokémon, Noir et Blanc (T1)
Hidenori Kusaka et Satoshi Yamamoto
Kurokawa

Le professeur Keteleeria est parvenue à réaliser le rêve de son père. Elle a réussi à mettre au point des Pokédex, des ordinateurs capables d’engranger toutes les informations concernant des pokémons que son possesseur rencontre. Et pour les tester, elle décide de les donner accompagnés de leur pokémon à trois dresseurs... amateurs. Noir est l’un des élus et par le plus grand des hasard, il va se choisir comme Pokémon Gruikui. Ensemble, ils vont partir faire en sorte que le rêve de Noir devienne réalité : vaincre la ligue Pokémon !



Noir est totalement obsédé par son rêve au point que, pour se concentrer, il doit faire appel à son Pokémon Munna, capable de voler les rêves. Et celui de Sasha est tellement fort que même ce pouvoir ne peut le faire disparaître. Seulement, pour affronter la ligue Pokémon, il faut pouvoir récupérer 8 badges dans des tournois de dresseurs, et Noir n’a aucune expérience des combats. Le voila donc parti sur la route afin de réunir ces précieux badges. Sur son chemin, il aura l’occasion de faire de nombreuses rencontres : un dresseur incapable de gagner un match, une sympathique dénicheuse de talents Pokémons mais aussi le mystérieux N et sa team plasma qui prône la libération des Pokémons.

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« Pokémon, Noir et Blanc » est en fait le nouveau jeu issu de la licence à succès de Nintendo et sorti en mars 2011 en Europe. Celui-ci introduit la cinquième génération de Pokémons et deux Pokémons légendaires : Reshiram, Pokémon de type dragon/feu de couleur blanc et Zekrom, Pokémon de type dragon/électrique de couleur noir.

On retrouve certains personnages du jeu et de la série animée dans le manga. Mais cette fois, l’originalité vient du héros que l’on suit. On laisse un peu de côté Sasha et Pikachu pour s’intéresser à un jeune dresseur amateur, Noir, qui va avoir la particularité de ne pouvoir réflechir qu’à l’aide d’un Pokemon, tellement il est obnubilé par son désir de battre la ligue de Pokémon. Nous suivons donc Noir dans sa quête pour récolter les badges nécessaires. Le déroulé de ce premier tome est extrêmement classique, notre héros faisant son expérience de la vie de dresseur au fil de son chemin. Toutefois, les rencontres que fera Noir sont assez originales et introduisent un personnage énigmatique, déjà présent dans le jeu : N.

Ce premier tome se lit donc sans prise de tête, étant tout de même vraiment simple par son scénario, nous rabâchant toutes les deux pages, qu’il faut savoir vivre son rêve jusqu’au bout et ne jamais baisser les bras, un des grands axiomes du shonen. Les combats de Pokemons ne sont pas exceptionnels et très courts, mais sauront évidemment accrocher les fans de la saga.

Graphiquement, c’est dans la lignée des autres séries Pokémon, Satoshi Yamamoto n’apportant pas vraiment de plus, mais avec une licence aussi forte, il n’est pas facile d’innover ou de créer la surprise par des dessins sortant un peu du quotidien Pokémon. On sent toutefois un certain effort dans la conception des personnages, pour sortir des stéréotypes, et un intérêt tout particulier pour N.

Sans être transcendant, ce premier tome de « Pokémon, Noir et Blanc » saura éveiller l’intérêt des fans de la série, assoiffés de nouvelles créatures au nom biscornu, pourra attirer un jeune public cherchant de premières lectures, mais, soyons réaliste, cela s’arrêtera la.


Pokémon, Noir et Blanc (T1)
- Scénario : Hidenori Kusaka
- Dessin : Satoshi Yamamoto
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 115 x 177mm, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 192 pages
- Date de parution  : 8 septembre 2011
- Numéro ISBN : 2-351-42654-1
- Prix : 6,70 €


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Frédéric Leray
4 octobre 2011




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