C’est par le plus grand des hasards que Sasha et ses amis découvrent Zorua sur la route de Couropolis. Le petit pokémon se rend bien compte qu’il n’a rien à craindre d’eux et accepte qu’ils l’aident à sauver Zoroark... Bon, ses facultés télépathiques et ses pouvoirs de mimétisme aident beaucoup aussi. Pendant ce temps, Kodai est parvenu à faire croire que les pokémons légendaires devenus fous avaient fini par ravager la ville, sous le pouvoir maléfique de Zoroark. Celle-ci est dorénavant interdite au public le temps que le dresseur récupère les terribles créatures. Seulement, Sasha découvre que ce n’était qu’une illusion et qu’en réalité, Kodai recherche dans la ville l’onde de temps, capable de donner le pouvoir de voir l’avenir.
Petit cours d’histoire Pokémon. Pokémon est à la base un jeu créé par Satoshi Tajiri pour la console portable de Nintendo, la game boy, en 1996 (cela ne nous rajeunit pas !). Devant le succès incomparable du jeu, une série animée verra le jour dès 1997 et qui en est aujourd’hui à sa onzième saison. Suivront évidemment des longs métrages (15 en tout avec les deux sortis en 2011, « Victini et le héros noir » et « Victini et le héros blanc »). Fin 2005, Nintendo pouvait afficher fièrement 143 millions d’exemplaires du jeu vendus. La version manga a, bien sûr, suivi comme pour les autres supports mais seulement trois séries étaient pour le moment publiées en France aux éditions Glénat.
Le concept des Pokémons est simplissime : le monde n’a plus d’animaux classiques mais des créatures pourvus de pouvoirs et évolutives, les Pokémons. Des dresseurs organisent des combats de Pokémons afin d’augmenter leurs capacités et les faire évoluer jusqu’à une forme ultime. La folie autour de ce concept est clairement symbolisée par le principal Pokémon, Pikachu. A noter que ces créatures ont un vocabulaire plus que limité.
« Zoroark le maître des illusions » est un one shot sorti pour accompagner le treizième long métrage éponyme. Comme souvent, leur intérêt n’est certainement pas le scénario, maigre à pleurer, mais bien la découverte des nouveaux pokémons qui vont s’y illustrer. Pour le manga, même cause, même punition. Même si l’histoire est plus riche que bien d’autres, le déroulé est des plus classiques et sans aucune surprise, hormis pour les fans inconditionnels de ces bestioles. L’originalité vient évidemment du personnage de Kodai, doté d’un pouvoir de double vue. Ce sera le seul et unique intérêt de tout le tome.
Graphiquement, ce manga, comme l’animé, est destiné à un jeune public, pas trop regardant sur la pauvreté des décors et et des personnages. Entre le vide des seconds plans et des visages pourvus uniquement de deux expressions, la joie et la colère, il n’y a pas grand chose à ce mettre sous la dent. Les Pokémons sont aussi très simples de graphisme et ressemblent souvent plus à de grosses peluches.
« Pokémon, Zoroark le maître des illusions » est clairement destiné aux fans du jeu et de l’anime. Les autres, bah, si vous avez 7 € à perdre...
Pokémon, Zoroark le maître des illusions
Auteur : Momota Inoue
Créateur original : Satoshi Tajiri
Réalisation : Tsunekazu Ishihara
Scénario : Hideki Sonoda
Éditeur français : Kurokawa
Format : 115 x 177mm, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192
Date de parution : 28 avril 2011
Numéro ISBN : 2-351-42646-0
Prix : 6,70 €
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