Après un premier cycle de 2 volumes, “Aëla” nous revient pour un récit complet. Alors que notre jeune princesse est au bord de son investiture, elle doit déjà régler un problème complexe et magique qui se passe sur une de ses futures provinces.
Dès la prise en main de ce nouveau numéro, je me suis vite revu en train de lire “L’homme d’or”. Le scénario de Bertho souffre des mêmes faiblesses. Une histoire de vengeance très classique et au dénouement simpliste. Tout est cousu de fil blanc.
Le terrible sanglier tueur ne fait pas longtemps illusion, sa mort sera rapide et sans bavure.
L’ensorcellement du malveillant Bjorn (puis Earling) ne résistera pas à la force de volonté d’Aëla.
Les doutes du Thing sur l’investiture d’Aëla ne survivront pas plus de trois pages...
Ce sont des détails, certes, mais l’accumulation a, au bout du compte, un effet plutôt restrictif sur l’ensemble.
Et malgré tout, je pense qu’Aëla est une bonne petite série et qu’elle est promise à un bel avenir, tant qu’elle continuera de toucher sa cible : un public jeune et plutôt féminin ( oh ! Le gros macho !!!).
Les couleurs d ’Usagi (remplaçant de Nadine Thomas) livrent de belles teintes et un beau jeu d’ombre.
Quant au dessin de Stéphane Duval, il me laisse toujours aussi perplexe.
Les déséquilibres entre les gros plans et les vues plus éloignées, entre les proportions des scènes fixes et des scènes d’actions et entre les personnages et les animaux me gênent vraiment.
J’ai l’impression qu’il n’est pas le seul à dessiner.
Un nouvel épisode des aventures d’une princesse guerrière, future héroïne des plus jeunes lecteurs.
Le prince de nulle part Série : Aëla
Scénario : Bertho
Dessin : Stéphane Duval
Couleur : Usagi
Éditeur : Dupuis
Collection : Repérage
Dépôt légal : septembre 2008
Format : 30 x 22 cm
Pagination : 48 pages couleur
ISBN : 9782800140599
Prix public : 10,40€
© Illustrations : Stéphane Duval - Dupuis.