Après “Lumière crue”, le premier tome de cette série, qui était une véritable entrée en matière de toute beauté, “Surexposition” ne déçoit pas nos attentes.
On s’attendait à un voyage au bout de l’enfer et bien on y est jusqu’au cou.
Sur un rythme époustouflant, Damien Marie nous entraîne dans une course à la mort en nous positionnant au cœur de l’action.
Accrochez-vous, car cette surprenante poursuite de corps en corps, de cadavre en cadavre, demandera toute votre concentration, ce n’est pas le jour de rater une “correspondance”.
Les bas fonds de cet univers futuristes sont visités de font en comble sur une cadence asphyxiante. Damien Marie nous avait habitué à un scénario tout aussi fouillé, mais bien plus lent, plus proche d’un “Pulp Fiction” que d’un “I-Robot” ou d’un “Matrix”, mais il s’en sort encore très bien.
Je me répète une fois de plus, mais ce « Monsieur » est bourré de talent.
Ce deuxième volume livre les inavouables secrets de l’intrigue, mais sa conclusion confirme qu’à la fin de ce 1er cycle s’enchaînera le début d’un second... On en salive déjà.
Le dessin de Sébastien Goethals souffrait de quelques petits défauts sur le début de cycle. Le manque de régularité s’accentue ici. Les scènes d’actions plus nombreuses et plus rapides font cruellement ressortir cette lacune.
Le manque de contraste des couleurs semble, lui, s’estomper, ou est-il moins capital ?
Rien de toutefois alarmant dans tout cela, la qualité du scénario supporte allègrement ces petits manques.
Une superbe suite affublée d’un scénario, qui une fois de plus nous met l’eau à la bouche.
Surexposition Série : Ceci est mon corps
Scénario : Damien Marie
Dessin : Sébastien Goethals
Couleur : Cyril St Blancat
Éditeur : Bamboo
Collection : Grand Angle
Dépôt légal : Février 2009
Format : 32 x 24 cm
Pagination : 48 pages couleur
ISBN : 978-2-35078-587-5
Prix public : 12,90€
© Illustrations : Sébastien Goethals - Bamboo.