Shinkuro a lui aussi un passé dont il ne parle pas beaucoup. Ses parents sont morts dans un attentat et il a été fait prisonnier par les terroristes avec la jeune Ginko. Il échappera à la mort grâce à l’intervention de Benika et décidera de devenir lui aussi un médiateur. Il va suivre un entrainement bien particulier et accepter de modifier son corps... Mais voila un secret qu’il souhaite garder même s’il sent qu’il a de plus en plus de mal à contenir cette chose en lui. Toutefois, il va avoir assez de problèmes avec cette petite fille de riche qui découvre le minuscule appartement de Shinkuro et surtout ses deux voisines bien délurées qui vont offrir une éducation accélérée à Murasaki.
Les éditions Kaze ont choisi de sortir en même temps l’intégrale de l’anime « Kurenai » et le premier tome du manga. L’animé raconte en fait la rencontre entre Murasaki et Shinkuro, qui sont de vieilles connaissances au début du manga. Peu de différences entre les deux formats hormis sur le passé de Shinkuro qui est plus dur dans le manga. Le scénario de l’anime donne une drôle d’impression, difficile à décrire. J’ai eu pendant l’intégralité des 12 épisodes comme la sensation qu’il manquait tout le temps quelque chose pour le rendre réellement intéressant et le fait qu’il y ait eu 4 scénaristes pour seulement 12 épisodes n’aide pas. Pourtant, il y avait tous les éléments pour faire une bonne série, avec le petit plus de l’arme en Shinkuro. Mais malheureusement, la sauce ne prend pas et à de trop nombreux moments, l’intérêt tombe radicalement, avec un dosage plutôt raté entre les scènes où Murasaki découvre la vraie vie et les missions de Shinkuro, imprimant un faux rythme destabilisant.
Le final n’en devient que plus compliqué car s’intégrant lui aussi assez mal dans le schéma d’ensemble. Le spectateur se demande même si les premiers et les derniers épisodes n’étaient pas suffisants et que la dilution pour obtenir un nombre classique de ceux-ci n’a pas joué contre l’homogénéité et la fluidité de l’ensemble. Certes, il y aura un public pour la rééducation de Murasaki mais ce ne sera pas le même que celui appréciant le côté violent du médiateur.
Graphiquement, là aussi les épisodes sont très hétérogènes avec du vraiment bon et du niveau “petite série télé”. Autant le domaine où est enfermé Murasaki est superbe, autant certaines scènes de mission de Shinkuro sont vraiment très légères graphiquement, mais là aussi 10 personnes chargées de l’animation, ça n’aide pas.
Peut-être ai-je fait l’erreur de lire le manga avant de regarder la série et par conséquent, j’ai été un peu déçu par le résultat, mais il y a tout de même trop de petites imperfections pour que « Kurenai » soit la digne adaptation du manga. Une série sympathique, mais sans plus.
Kurenai, l’intégrale
Studio : Brains Base
Réalisateur : Kou Matsuo
Scénario : Kou Matsuo (6 episodes eps 1-3, 6, 11-12 ) Osamu Morikawa (eps 7, 10) Soutarou Hayashi (eps 5, 9) Sumino Kawashima (eps 4, 8)
Adaptation du manga de : Kentarō Katayama
Chara designer : Kumi Ishii (Animé) , Yamato Yamamoto (Orginal)
Musique : Ken Muramatsu
Directeur artistique : Kazuhiro Arai
Animation : Akihito Dobashi (ep 4) Akiyoshi Munezaki (ep 10) Hisao Muramatsu (ep 9) Kanae Komatsu (ep 8) Keiji Gotoh (ep 7) Koji Haneda (ep 5) Kumi Ishii (eps 1, 12) Miyuki Nakamura (eps 6, 11) Naoto Nakamura (ep 10) Noriyuki Fukuda (eps 5, 8, 11) Ryousuke Tanigawa
Production : Pony Canyon, Shueisha, Yomiko Advertising, Inc.
Coffrets de 3 DVD
Episodes 1 à 12
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 16/9
Audio : Stéréo 2.0
Langue : Japonais – Français
Sous-titres : Français
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Editeur : Kaze
Sortie : 7 juillet 2010
Prix public conseillé : 59,95 €
A lire sur la Yozone : Kure-nai (T1)
©Kentaro Katayama, Yamato Yamamoto/SHUEISHA, KURENAI Project - Kaze - Tous droits réservés