Alors que nos sociétés, traumatisées par la menace terroriste et le feu nucléaire, s’égarent dans un communautariste religieux rétrograde, pour ne pas dire dangereusement réactionnaire, Scott Derrikson (« L’Exorcisme d’Emily Rose ») vient de donner les premiers tours de manivelle au remake du classique SF de Robert Wise : « Le jour où la Terre s’arrêta ».
Réalisé en 1951, ce film illustrant la paranoia galopante née de l’opposition des blocks est/ouest, dotés, comme chacun sait, de l’arme atomique, racontait l’arrivée sur notre planète d’un extraterrestre paricificateur, et de son robot protecteur géant, venus poser un ultimatum sans appel au peuple de la Terre : « Vivez en paix ou vous serez détruit ! »
Reste maintenant à savoir si Keanu Reeves (« Matrix », « Constantine », « Intuitions »), qui reprend le rôle tenu à l’époque par Michael Rennie, et Jennifer Connelly (« Dark City », « Hulk », « Dark Water ») celui de Patricia Neal, se montreront suffisamment convaicants pour calmer les ardeurs guerrières des va-t-en-guerre qui dirigent notre monde.
Réponse en décembre 2008, si on n’a pas fait tout péter avant.