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Complainte des landes perdues - Cycle 2 , Les Chevaliers du Pardon (T3) La Fée Sanctus
Delaby Philippe & Dufaux Jean & Marquebreucq Bérengére
Dargaud

Saavarda, la mater obscura qui commande à toutes les Moriganes, convoque le Guinea Lord afin de lui confier une nouvelle mission. Ayant échoué à ramener Sanctus à cause d’un sortilège, il doit maintenant découvrir sous quel aspect elle se cache au sein du clan des Mildwynn. Car il n’y a qu’elle qui puisse combattre ces puissantes sorcières. De son côté, Seamus, de retour chez les chevaliers du Pardon, réussit son épreuve d’intronisation. Et pendant que Sill Valt tentera d’arrêter le Guinea Lord, il recherchera la fée Sanctus, à fin de la protéger.



Quatre ans d’attente entre cet album et le précédent, c’est long... mais on pardonne à Jean Dufaux qui, au travers d’autres séries comme « Croisades » chez Le lombard, « Dakota » et « Conquistador » chez Glénat, « Barracuda », « Djinn » et « Loup de pluie » chez Dargaud, « Le bois des vierges » chez Delcourt, montre sa soif de raconter.

Ce cycle est plus proche du roman de chevalerie (légende celte, légende arthurienne) que de l’heroic fantasy. On trouve, par exemple, le terme de morigane (morrigane) issu de la mythologie celte voulant dire « grande reine » ou des noms à consonance gaëlique et scandinave.
Ces petits repères permettent d’ancrer le lecteur dans un espace temps défini. Même si le récit semble « simple », Dufaux joue plus sur la psychologie de ses personnages pour donner de la profondeur au récit.

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Le récit est bien maîtrisé, l’auteur centre l’action sur ses personnages. Chaque fin de tome clôt un épisode. La quête de Seamus le fera passer de jeune apprenti à un chevalier du pardon respecté, comme un rite initiatique de passage de l’adolescence à l’age adulte. Toujours entre amour et pouvoir, les récits de Jean Dufaux sont prenants.

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Le trait de Delaby, toujours aussi fin et délicat, est une réussite graphique superbe. Le détail précis, des personnages secondaires avec une vraie personnalité et des expressions de visage très « humaines ». Quand, pour une page, Philippe Delaby met deux jours de crayonnés et trois jours d’encrage, il n’y a pas de superlatif suffisant pour qualifier ses dessins.
La mise en couleur soignée de Bérengère Marquebreucq est superbe. Son travail, notamment sur l’éclairage dans le sous-bois, est superbe, bonifiant le dessin.

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Pas de surprises sur ce tome, un travail d’excellente facture et un moment de lecture agréable.
Nous retrouvons nos deux camarades, ce mois-ci, pour la sortie du tome 9 de « Murena », « Les épines », toujours chez Dargaud.

Le prochain cycle, « Les Sorciéres », sera confié à Béatrice Tillier, déjà dessinatrice du « Bois des vierges » en collaboration avec un certain Jean Dufaux ...

Un album qui devrait garder une très grande qualité de dessin.

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(T3) La Fée Sanctus
- Série : Complainte des landes perdues
- Cycle : Les chevaliers du pardon
- Scénario : Jean Dufaux
- Dessin : Philippe Delaby
- Couleurs : Bérengére Marquebreucq
- Éditeur :[Dargaud>http://www.dargaud.com]
- Dépôt légal : 8 juin 2012
- Pagination : 89 pages couleurs
- Format : 240 x 315 mm
- ISBN : 978-2-5060-1387-17
- Prix : 13,99 €


A lire sur la Yozone :
La Complainte revient avec Philippe Delaby
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© Delaby, Dufaux - ( Dargaud Benelux) - n.v. DARGAUD - LOMBARD s.a. - 2012



arjulu
19 juin 2013




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