Dans Le Jardin de Baohm, Aria va se trouver momentanément désemparée mais heureusement recueillie par une petite communauté. Celle-ci ne tarde pas à se révéler être une secte usant de substances psychotropes et l’on voit notre guerrière réduite à l’impuissance, situation on ne peut plus inconfortable pour le lecteur... Le processus de manipulation est mis en avant pour nous tandis qu’il est totalement invisible aux yeux d’ Aria . Et le gourou de la secte l’ayant remarquée, décide d’envoyer notre aventurière dans une mission périlleuse...
La mise en page est bien sage, le dessin précis et c’est aussi une des particularités d’ Aria par rapport à d’autres bandes évoquant un univers du même type : on fait dans l’économie de créatures magiques (chaque apparition se justifie par son rôle dans l’histoire, il ne s’agit pas de caser des créatures pour constituer le décor), ça ne pullule pas non plus de pin-ups. En gros, il s’agit d’une bande modeste dans son apparence, mais qui s’attache à l’importance de la narration. On notera les couleurs délicates qui renforcent cette impression : pas de tape-à-l’œil. Une optique méritoire.
Dupuis
48 pages, 9.50 €