L’extrême exigence du maître des lieux Bran Hadès transforme les artistes en esclaves de leur art. Quand ils ne plaisent plus aux clients dans le premier cercle, on les expédie au deuxième, en sous-sol, où ils sont soumis à la torture des instructeurs. Certains ne remontent jamais, expédiés au dernier et troisième cercle.
Maxime va parcourir ce chemin de souffrance et, aidé par son amant le chef de la sécurité, finir par comprendre ce qui est derrière tout ça : la véritable et fantastique nature de Bran Hadès.
Il rencontrera poètes et musiciens, dont la fragile Sandra, sa partenaire de scène, harpiste et voyante.
Ce roman est remarquablement travaillé. Il faut dire que Berthelot est un professionnel de l’écriture, comme auteur et comme chercheur en théorie littéraire. Bien écrit et bien construit, alternant passages réalistes et fantastiques, rêves et chansons, on se laisse facilement entraîner par ce récit.
Pourtant l’ensemble laisse une étrange impression. Il est difficile de se projeter dans ces personnages tourmentés et on a la sensation d’assister à un spectacle, de l’extérieur. L’accumulation d’horreurs en tout genre, tortures et visions malsaines, finit par écœurer et on est satisfait d’arriver au bout de cette histoire.
Sans grande envie d’y retourner.
Titre : Hadès Palace
Première édition : Le Bélial’ (2005, moyen format, toujours dispo)
Auteur : Francis Berthelot
Couverture (souple) : Eikasia
Éditeur : Gallimard
Collection : Folio SF, N° 284
Sites Internet : Francis Berthelot & Folio SF
Pages : 352
Format (en cm) : 18 x 11 x 1,5 (poche, broché)
Dépôt légal : juin 2007
ISBN : 978-2-07-034198-6
Prix : 6,60€