L’ambiance à la maison devient étouffante, les parents passent leur temps à se disputer. Les garçons fuient leur quotidien morose grâce à beaucoup d’imagination, de rêves et de violence. Ils font quelques bêtises, mais comment leur en vouloir ? Leurs parents les enlèvent de l’école, ils sont livrés à eux-mêmes. Ils font la connaissance de Carl et de Nathalie qui ne comprennent pas pourquoi ils ne vont pas à l’école. Le savent-ils eux-mêmes ?
Après nous avoir présenté son combat face à l’autisme de son fils dans “Les petites victoires”, la canadien Yvon Roy nous livre ici quelques bribes de son enfance au Canada à travers ses relations familiales très difficiles. La famille n’a pas de nom, les garçons n’ont pas de prénom, ça peut être perturbant pour le lecteur.
“Graines de bandits” nous montre deux aspects complètement différents de leur vie : l’insouciance de la jeunesse et la violence parentale qui fait froid dans le dos. A la moindre contrariété, leur mère se met en colère et frappe violemment ses enfants. Les garçons découvrent le monde seuls, sans aucun guide, c’est plutôt rude. Le trait fin en noir et blanc colle parfaitement à l’ambiance violente de “Graines de bandits”.
Ce récit violent est fort en émotion, tout en dégageant un esprit positif qu’il faut découvrir. La vie peut néanmoins être belle, il suffit d’y croire.
Graines de bandits Scénario : Yvon Roy
Dessin et couleurs : Yvon Roy
Éditeur : Rue de Sèvres
Format : 18,5 x 25,5 cm
Pagination : 180 pages en noir et blanc
Dépôt légal : 28 août 2019
Numéro ISBN : 9782369811015
Prix public : 18 €
Illustrations © Yvon Roy et Éditions Rue de Sèvres (2019)