Depuis maintenant près de trente et un ans, « Durango » remplit nos soirées de bonheur. Certes, seulement seize tomes ont été produits, mais tous d’une qualité de haut vol. Yves Swolfs reste toujours dans le classique, voire très classique, style western. Un cow-boy solitaire qui poursuit une vengeance personnelle et résout pas mal de problèmes tout au long de sa quête.
Un mythe qui a rempli la plupart des westerns de notre enfance. Comment ne pas comparer le style de Y. Swolfs à celui de Sergio Léone, d’autant plus que Durango a pas mal de similitudes physiques avec Clint Eastwood. Cela ne gâche en rien notre plaisir, bien au contraire même. L’orchestration du récit reste bien sur ses rails et fait mouche une fois de plus. Dans ce dernier volet, l’auteur cherchait, en plus, à faire passer un petit message écolo. L’intrigue tourne autour de l’exploitation piscicole d’un lac qui entraînera un bouleversement écologique sur une grande partie de la nature alentour, le tout, bien entendu, étant dans une réserve indienne.
Du classique, très classique, avec un gros clin d’œil à “Il était une fois dans l’Ouest” grâce aux diverses scènes du grand méchant dans un train arrêté en plein désert.
Avec ce seizième volume, cela fera la troisième fois que Thierry Girod supplée Yves Swolfs au dessin. Le résultat est tout aussi probant. Les acteurs sont tous parfaitement dissociables, ils ont tous des vraies têtes de cinéma et la mise en pages est digne d’un très grand storyboard. Les décors sont simplement magnifiques et la lecture est un véritable délice, bien aidée en cela par la chaude couleur de Jocelyne Charrance.
Ce nouveau tome de « Durango » ravira les amateurs du genre et fera succomber ceux qui découvriront la série.
(T16)Le crépuscule du vautour Série : Durango
Scénario : Yves Swolfs
Dessin : Thierry Girod
Couleur : Jocelyne Charrance
Éditeur : Soleil prod.
Dépôt légal : 19 décembre 2012
Pagination : 52 pages couleurs
ISBN : 9782302024397
Prix public : 10,95 €
Illustrations © Thierry Girod et Soleil prod. (2012).