C’est un grand jour pour John : sa compagne Julie va lui présenter ses parents qui habitent la campagne. Mais la route est longue...
En faisant une pause pipi au bord de la route, John se fait chier dessus par un pigeon, la journée commence bien...
Les parents sont contents de faire sa connaissance, mais les sujets de discussions sont lourds et riches en jeux de mots divers et variés. John n’est pas à l’aise : est-ce qu’il comprend tout de travers ou n’a t-il aucun humour ? Le dîner s’annonce plutôt tendu.
Le lendemain, John se réveille tranquillement chez lui. La radio lui rappelle le changement d’heure qui lui a échappé.
Panique à bord ... John a un rendez-vous très important et il est déjà en retard. Une course poursuite surréaliste contre le temps se met en place. Tout semble contre lui : voisins envahissants, facteur pénible, embouteillages monstres... John a un gros défaut, il ne sait pas dire non. Plus le temps passe, plus l’aventure devient absurde. Mais qu’est-ce qui attend John à l’arrivée ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire il faut le découvrir par vous même !
Stéphane de Goodt et Grégory Panaccione nous tiennent en haleine durant les 144 pages de cette BD dont le suspens ne décroit jamais jusqu’au dénouement final. Cette fable est bourrée de jeux de mots, le sport favori de Stéphane de Groodt. A t-on encore besoin de le présenter ?
Acteur, chroniqueur et auteur de “Voyage en Absurdie”, “Retour en Absurdie” et “Le Livre de la Jongle”, Stéphane de Groodt se lance dans la bande dessinée. Cette histoire totalement absurde et invraisemblable est passionnante, à aucun moment on ne peut imaginer la chute : chapeau bas Monsieur de Goodt !
Moi qui suis très carrée, sans doute de trop (mais je l’avoue ...), j’ai adoré cette histoire complétement déjantée qui m’a sortie de mon quotidien. Formidable BD pour une détente garantie.
La collaboration avec Grégory Panaccione au crayon est fabuleuse : le dessin est tellement expressif qu’on vit le stress de notre héros au fur et à mesure de la lecture, c’est passionnant ! Grégory Panaccione s’est d’ailleurs déjà fait remarquer dans “Un Océan d’Amour” et “Âme perdue”.
Bravo pour ce chef-d’œuvre d’insouciance qui m’a tenue en haleine !
Qui ne dit Mot Scénario : Stéphane De Groodt
Dessins et couleurs : Grégory Panaccione
Éditeur : Delcourt
Collection : Mirages
Format : 19,8 cm x 26,3 cm
Pagination : 144 pages couleur
Dépôt légal : 4 novembre 2015
Numéro ISBN : 978-2-7560-7172-5
Prix public : 17,95 €
Illustrations © Grégory Panaccione et Éditions Delcourt (2015)