Samataro voudrait tout ressentir comme un être humain, mais il lui manque une expérience vitale : l’amour. Toutefois, existe-t-il une humaine capable de rivaliser de beauté avec une déesse ? La réponse est oui et elle s’appelle Kumiko Komori. Alors soit, Samataro va l’aborder et... se prendre un méga vent ! Pour la première fois de sa divine vie, Samataro n’a pas eu ce qu’il voulait et pire, il vient de se prendre la méga humiliation. Mais s’il veut connaître l’amour, il doit prendre son courage à deux mains et retenter sa chance. Et, ô miracle, Kumiko accepte de le voir en tête à tête... et est à la limite de le violer derrière le gymnase. Encore une fois, une intervention divine est venue casser le charme et quand la jeune fille recouvre ses esprits, elle fuit apeurée. Décidément, ce n’est pas simple d’être le fils de Dieu, mais Samataro ne compte pas jeter l’éponge pour autant.

Vous l’aurez compris “Oh My God” est un shonen humoristique où Dieu est totalement barjot, sa déesse de femme une nymphomane hystérique et ses deux filles de vraies pestes qui, sous prétexte d’aider leur frère, ne font qu’empirer les situations. Ne cherchez aucune réflexion théologique, le but de Yoshikazu Kuwashima n’est que de vous faire sourire et avec un peu de chance rire. Pas non plus d’Olympe ou de Paradis, les dieux et déesses vivent tout simplement sur Terre, bon, pas réellement comme de vulgaires terriens mais presque. Le cœur de l’histoire sera donc une histoire d’amour bourrée de quiproquos, de malentendus... Du classique, mais comme je déteste la tendance à vouloir jouer les blasés en décrétant que comme on l’a déjà vu, pourquoi le revoir, peut-être que tout simplement, le fait que ce soient des dieux et déesses qui créent les catastrophes, cette petite touche originale change un peu la donne et mérite un regard plus attentif.

Graphiquement, là aussi, du grand classique shonen. Les décors sont très light et les personnages simplifiés à des traits caractéristiques. Comme tout bon manga comique, qu’on l’apprécie ou non, on retrouvera à profusion les versions chibi de nos héros pour tenter d’accroitre certains effets comiques. Tapari ajoute une petite touche sexy, jamais vulgaire, histoire d’attiser les hormones de nos préado.

Au final, “Oh My God” est un petit manga passe-partout, tout de même amusant, comme tout ceux de ce genre un peu répétitif dans les effets de manches et avec des graphismes qui le dirigent plutôt pour les préados voir les ados, ou ceux qui restent un peu fleur bleue arroseuse dans l’âme.

Oh My God ! (T1)
 Scénario : Yoshikazu Kuwashima
 Dessin : Tapari
 Traducteur  : Pierre Giner
 Éditeur : Taifu comics
 Dépôt légal : 25 mars 2010
 Format : 130x180 mm
 Pagination : 200 pages
 Prix public : 8,95 €
 Numéro ISBN : 2-351803851

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