Le Festival de Gérardmer touche à sa fin en ce dimanche 31 janvier, mais nous offre encore l’occasion de découvrir le huitième et dernier film en compétition, « Les Témoins du Mal », réalisé par l’espagnol Elio Quiroga, sorte de synthèse plutôt décevante de tous les récents succès du cinéma fantastique espagnol.
Le dernier film de cette 17e édition est aussi probablement le meilleur – juste devant « Splice », de Vincenzo Natali - : il s’agit de « Moon », premier long métrage de Duncan Jones (fils de David Bowie), et récompensé dans presque tous les festivals où il a été présenté, dont ceux d’Edimbourg, de Sundance et de Stiges, ainsi qu’aux dernières Utopiales. Succès amplement mérité au vu de la qualité et de l’originalité de ce petit chef-d’œuvre.
L’heure est donc au bilan, après 5 jours d’une programmation pour le moins éclectique, où se se sont croisés les genres et les langages pour le meilleur et pour le... moins meilleur. Pas le pire, non, puisque tous les films sélectionnés – en compétition officielle, du moins -, avaient quelque chose à proposer, même les moins convaincants. Mais le meilleur revient incontestablement selon nous, et quasiment à égalité, à l’incroyable « Moon » de Duncan Jones et au très réussi « Splice » de Vincenzo Natali, tous deux suivis par le très fun et – une fois n’est pas coutume – très français « La Horde ».
Côté courts métrages, on retient surtout l’énergie débridée de « Barbie Girls » et le très malin « Toute ma vie », même si la qualité était également au rendez-vous pour les quatre autres courts sélectionnés.
La 17e édition du Fantastic’Arts a aussi été l’occasion de découvrir le trailer du prochain film de Douglas Buck, réalisateur talentueux de la trilogie « Family Portrait » et de « Sisters ». « The Broken Imago », dont le tournage devrait avoir lieu au cours des prochains mois, se déroule visiblement dans un futur où la nature semble avoir repris ses droits, et où l’homme est retourné à l’état sauvage. On y découvre des enfants légèrement flippants : l’un d’eux, un gamin d’une dizaine d’années, est... sur le point d’accoucher, encadré par plusieurs petites filles pour le moins énigmatiques. On attend donc la suite avec impatience.
Allez, courage : plus que 11 mois et 25 jours avant la 18e édition...
=> L’édition du jeudi 28 janvier
=> L’édition du vendredi 29 janvier
=> L’édition du samedi 30 janvier
=> Le dossier de la 17e édition du Fantastic’Arts
=> Le Palmarès
