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Legend of Zelda, Ocarina of Time (The) (T1 et 2)
Akira Himekawa
Soleil Manga

Dans la forêt Kokiri, Link est le seul de son peuple à ne pas posséder de fée. Le vénérable arbre Mojo, gardien de leur tribu d’enfants, lui en envoie une, Navi, afin qu’elle l’assiste dans son combat contre un démon qui a envahi le bois.
Loin d’être un évènement isolé, cette attaque n’est que le prémisse du plan maléfique fomenté par Ganondorf.
Malgré les règles strictes de son peuple, Link part de la forêt afin de chercher l’aide de la famille royale d’Hyrule. Ce départ n’est que le début d’un long périple, qui le mènera d’un bout à l’autre du royaume et lui fera faire un bon de 7 ans en avant… Le héros du Temps est en marche vers sa destinée !



Il était temps ! Alors que le manga est sorti au Japon en 2000, voici qu’il pointe à peine le bout de son nez en France… D’un premier de regard, rien à redire.
Les graphismes sont très conformes à ceux du jeu. Les personnages sont admirablement représentés, les poses sont dynamiques, les expressions variées. On éclate volontiers de rire en voyant la tête des personnages dans certaines cases. Et puis, Link… On comprend totalement ce qu’Akira Himekawa veut dire dans la postface lorsqu’il est question « d’héros sexy ». Ça, y a pas à dire, la groupie que je suis ne s’est pas sentie trahie par la représentation du blondinet tout de vert vêtu.

Quant à l’adaptation de l’aventure épique, le gros regret vient de sa rapidité. Deux tomes pour synthétiser un parcours long et un univers complexe, c’est vraiment peu ! De fait, les scénaristes ont dû trancher dans le vif et ont, peut-être, déçu par la brièveté de certains passages, voire déconcerté. En effet, ces raccourcis rendent le récit un peu difficile à suivre, le plus choquant étant celui du Temple de l’eau, réduit à deux double pages intercalées entre le départ de Link pour le désert Gérudo et son arrivée dans celui-ci.
Il est vraiment dommage que le choix d’un diptyque ait été fait. L’aventure, les interactions entre les personnages et le monde sont suffisamment riches pour qu’un cycle plus complet ait pu y être consacré sans longueur.

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Malgré ceci, on prend tout de même un grand plaisir à redécouvrir des péripéties familières sous un autre angle. Le duo Akira Himekawa ne s’est pas contenté d’une simple transposition du jeu au papier, bien que le manga y soit très fidèle. On note des différences, dont par exemple l’absence du temple de l’Ombre. On ne peut nier qu’une adaptation systématique aurait sans doute était trop mécanique et le duo a su enjoliver l’histoire, lui donnant une existence propre. Ainsi, on découvre des petits plus dans les relations entre les personnages, notamment entre Link et Sheik ou Volcania (oui, oui, je parle bien du dragon du Mont du Péril). De même, les scénaristes s’amusent avec quelques situations du jeu, faisant des clins d’œil sans lourdeur. De fait, on sourit et on s’attendrit en découvrant de nouvelles facettes et en creusant d’autres.

Le fait d’avoir joué au jeu et d’en connaître les tenants et les aboutissants est un atout tellement considérable qu’on peut se demander comment réagirait des novices face à ce scénario. Les relations entre les personnages par exemple sont-elles assez développées pour provoquer toutes les émotions qu’elles méritent ? Une chose est sûre, le récit en accéléré risque en tout cas de déconcerter.

Nul doute que les fans ne se laisseront pas décourager par ces points faibles qui ne parviennent pas à gâcher le plaisir de la lecture et surtout des visuels.
Lire ces deux tomes, c’est partir pour Hyrule et suivre la destinée du beau et bon héros du Temps.


Zelda, Ocarina of Time (T1 et 2)
- Scénario et dessins : Akira Himekawa
- Éditeur : Soleil Manga
- Dépôt légal : septembre 2009
- Pagination : 189 pages noir et blanc
- ISBN : 978-2-911684-70-8
- Prix public : 7,50 €


TM & © Nintendo (2009)
© Akira Himekawa
© MC Productions pour l’édition en langue française (2009)



Myriam Bouchet
2 janvier 2010




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