Contre toute attente, Ken a atteint le dernier étage du casino pour faire face au dernier lieutenant protégeant Lee Man-Gu, le directeur de l’établissement et caïd de la mafia. Mais l’ultime lieutenant n’est pas seul à attendre Ken, il est accompagné par cette petite teigne de Yong-Bae. Et alors que le dernier combat est prêt de commencer, Yong-Bae égorge son soit-disant allié pour faire face à Ken. Quel jeu étrange joue celui qui fut à l’origine de cette guerre ouverte entre le groupe Fine et le casino ? Peu importe pour Ken dont l’objectif ne change en rien : prendre possession du casino. Mais après 4 combats acharnés, aura-t-il encore assez de force pour lutter contre un adversaire bien plus puissant que ne le laisse supposer sa carrure ?
Dans le casino, la bande de Ken aidée des moines du mont Ji-Ri est devenue maître du rez-de-chaussée, et histoire de finir d’achever les hommes de mains du casino, les 4 lieutenants déchus viennent se mettre officiellement sous les ordres de Kitano. Et quand la chance tourne, elle ne s’arrête plus. D’anciens membres du clan du père de Tae-Soo viennent augmenter les rangs du gang. Pourtant, le bras droit de Ken reste plutôt nerveux, aurait-il quelque chose à cacher ? En tout cas, comme à son habitude, notre héros n’est pas là pour tergiverser mais faire parler ses poings et aussi trouver la meilleure réponse à cette nouvelle question que lui pose son adversaire et qui doit le faire avancer dans son statut de big boss. Mais dans son état physique, son duel avec Yong-Bae paraît plutôt mal parti.
Pas le temps de prendre la moindre seconde de repos pour Ken. Boichi clôt dans ce 7ème tome l’épisode du casino, avec un affrontement particulièrement violent et sanglant entre un Ken à la limite du K.O. et cette peste de Yong-Bae qu’il nous a appris à détester. Mais comme pour les autres lieutenants, on ne sent pas de malveillance gratuite chez ce dernier mais plutôt une quête d’un véritable ordre morale chez les truands. Chacun avait sa propre question pour Ken, afin de le tester mais aussi de savoir qui d’entre Lee Man-Gu et lui représente le mieux leur idéal du caïd, du chef de mafia digne de ce nom. La reddition des 4 lieutenants est symbolique des principes qui régissent ce monde loin d’être aussi immoral.
C’en devient même paradoxale car Boichi en vient à nous faire respecter cet univers de truands, pourtant impitoyable. A travers un tome où le sang gicle quasiment à chaque page, le mangaka écrit une véritable bible du mafieux avec les réponses de Ken. Notre héros instaure sa loi et chacun plie l’échine devant ses arguments. Ce qui pourrait être traité de naïveté devient le crédo à appliquer.
Ce 7ème tome conclut une nouvelle étape dans l’ascension de Ken qui prend possession du plus grand casino de Corée. C’est aussi l’occasion de clarifier cette étrange affaire et de mettre à jour les intrigants qui poussèrent notre héros dans ses dernières limites. Mais un ennemi refait surface. Les jours tranquilles pour Ken ne sont pas encore pour demain.
Déconseillé au - de 15 ans
Sun-Ken Rock (T7)
Auteur : Boichi
Traducteur : Arnaud Delage
Éditeur français : Doki-Doki
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages par tome
Date de parution : 2 décembre 2009
Numéro ISBN : 2-35078-793-0
Prix : 6,95 €
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