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Wild Wild West
Film américain de Barry Sonnenfeld (1999)
sortie nationale le 4 août 1999


Genre : Steam-punk
Durée : 1h47

Avec Will Smith (Capt. James West), Kevin Kline (Artemus Gordon/President Ulysses S.Grant), Kenneth Branagh (Dr. Arliss Loveless), Salma Hayek (Rita Escobar), M. Emmet Walsh (Coleman), Ted Levine (Général ’Bloodbath’ McGrath), Frederique Van Der Wal (Amazonia) 

Si une série télévisée, pour être transposée au cinéma, se doit d’avoir été élevée au rang de série culte, l’adaptation de Wild Wild West, connue chez nous sous l’appellation « Les mystères de l’ouest », tient alors carrément du blasphème !

Fort des résultats commerciaux des précédentes collaborations « Barry Sonnenfeld / Wil Smith » - « Independance day », « Men In black » - et malgré l’adage signifiant « on ne change pas une équipe qui gagne », on est tout de même en droit de se demander ce que vient foutre Wil Smith dans le rôle de James West ! Comment est-il possible, même sans grande connaissance historique, qu’un afro-américain puisse être l’espion d’élite des services secrets américains au lendemain de la guerre de sécession ? Et bien, la réponse se trouve dans ce film, si, si !

De toute façon, dès l’introduction, on est abasourdi. En effet, ces abrutis n’ont même pas gardé la musique originale, qui à elle seule, représentait au moins 70 % de la possible adhésion des amateurs de la série.

Côté scénario, heureusement, pas trop de chamboulements - je n’ose imaginer ce qu’au nom de l’originalité ils auraient pu commettre. Le célèbre Docteur Loveless, fidèle au poste du méchant, a enlevé les plus grands scientifiques du pays dans le but de mettre au point une machine de guerre, un joujou technologique hors norme, qu’il promet d’utiliser si le Président des Etats-Unis en personne ne lui abandonne pas le pouvoir (un scénario standard, vous disais-je).

Bon, mais à part ça, pas grand chose. L’humour de connivence, qui peuplait les épisodes a disparu (il faut dire que dans le cas du film, les personnages ne se connaissent pas) et les plaisanteries sont trop souvent grossières, pour ne pas dire simplement vulgaires.

L’imagerie gay qui caractérisait la série (et bien oui, quoi un gus en pantalon « moule-chose », jambes gainées de cuir, se coltinant, au détour d’un coin sombre, avec quelques marins en débardeurs dans quelques entrepôts paumés, c’est pas évocateur ?) a totalement été gommée ; heureusement, peut-être, pour Wil Smith, dont l’aspect viril reste encore à travailler.

Et pourtant, il y en a du pognon dans cette nouvelle méga production. De superbes décors, une ambiance et des machines steam-punk du plus bel effet, spécial bien sûr. Et le casting alors, n’est il pas impressionnant ? Kevin Kline, Kenneth Branagh, Salma Hayek. Mais que sont-ils venus faire dans cette tarentule (Ah oui, car ici, la galère est une arachnide mécanique, avec motorisation à vapeur, qui mesure près de 30 mètres de haut).

Bon, si vous parvenez aux 3/4 du film, vous pourrez tout de même, pendant quelques secondes entendre résonner quelques notes du fameux générique original. Piètre consolation.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Wild Wild West
Réalisation : Barry Sonnenfeld
Scénario : S.S. Wilson, Brent Maddock, Jeffrey Price, Peter S. SeamanJim Thomas d’après une histoire de John Thomas

Producteurs : Jon Peters, Barry Sonnenfeld
Coproducteurs : Doug Lodato, Graham Place
Producteur associé : Chris Soldo, Neri Kyle Tannenbaum
Producteurs exécutifs : Tracy Glaser, Barry Josephson, Kim LeMasters, Joel Simon, Bill Todman Jr.

Musique originale : Elmer Bernstein
Chansons  : Common, Dr. Dre, Faith Evans, MC Lyte, Sisqo, Will Smith
Image  : Michael Ballhaus, Stefan Czapsky 
Montage : Jim Miller
Distribution des rôles : Ronna Kress, David Rubin
Création des décors  : Bo Welch 
Direction artistique  : Tom Duffield 
Création des costumes : Deborah Lynn Scott 
Décorateur de plateau : Cheryl Carasik 

Production : Peters Entertainment, Sonnenfeld Josephson Worldwide Entertainment, Warner Bros
Distribution : Warner Bros.
Effets spéciaux : Cinesite Hollywood, Industrial Light & Magic (ILM)


Bruno Paul
4 août 1999



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