Depuis la disparition de Tomo, Mafuyu tente de maitriser les techniques qui lui permettraient de retrouver son amie. Pendant ce temps, Sasha retrouve une vieille connaissance : Mutsumi Sendou. La jeune fille était la vierge marie de Sasha en Russie et maintenant elle traine avec un mystérieux Qwaser, Fujiomi. Et par le plus grand des hasards, des humains normaux se voient soudain pourvus de pouvoirs de Qwaser artificiellement. Qui donc peut s’amuser à détruire ces vies et pourquoi ?
Pendant ce temps, Tomo est arrivée à Magnolia, le domaine des Apôtres. Elle découvre un monde où des orphelines issues de la guerre entre Athos et les Apôtres vivent en paix en attendant de savoir laquelle sera désignée comme la Sainte Vierge Suprême. C’est un autre visage de ceux qu’elle combattait. Mais même dans ce nouveau jardin d’Eden, les jalousies et les querelles entre apôtres provoquent des conflits mettant en danger sa vie et celles des postulantes. Athos est-il vraiment dépositaire de la vérité ?
Voici donc deux nouveaux tomes de “The Qwaser of Stigmata” extrêmement denses. Mais peut être un peu trop car Hiroyuki Yoshino commence à perdre ses lecteurs, même les plus assidus. Le mangaka nous balance sa mythologie comme si tout était d’une évidence enfantine. Malheureusement, c’’est loin de l’être. Toutefois, la fin du combat contre Ootori permet de prendre du recul et de se poser un peu pour faire le point sur l’aventure. Tomo et Mafuyu sont devenues la Vierge au Glaive, une puissance capable de faire revenir à la vie la Vierge de Sarui Su. Nous avons aussi une meilleure vision de l’organisation des Apôtres, qui ne sont plus simplement des combattants assoiffés de sang et de pouvoir, mais des êtres recherchant la Vierge Ultime. Et un brin d’humanisme ressort de ses hommes par ces orphelines quasiment vénérées.
Pour Sasha et Mafuyu, leur recherche de Tomo est interrompue par un mystérieux apôtre donnant des pouvoirs surnaturels mais incontrôlables à des humains pour mettre la main sur la Vierge au Glaive. Et si son but est de l’utiliser pour faire revenir Sarui Su, Sendou et Fujiomi cherchent au contraire à détruire la Verge Sarui Su..
Deux tomes sous le signe des seins à l’air ! Hiroyuki Yoshino avoue lui même qu’il est rare qu’un manga non réservé aux adultes montre autant de poitrines à l’air. Il saupoudre très largement son récit de scènes de sexe lesbiennes ou plus classiques, extrêmement limites et dont parfois l’intérêt semble plutôt médiocre. Mais c’est aussi la marque de fabrique de cette série : son excès dans le sexy et la violence.
Je déconseillerai donc aux nouveaux lecteurs de commencer la lecture de “Qwaser of Stigmata” sous peine d’être immédiatement perdus. Ce manga nécessite une lecture très attentive. Pour les fidèles, il faudra s’accrocher un peu et se plonger attentivement dans le tome 6 qui apporte beaucoup d’explications et s’achève sur un cliffhanger encore une fois des plus surprenants.
The Qwaser of Stigmata (T5 et 6)
Scénario : Hiroyuki Yoshino
Dessin : Ken-Etsu Sato
Traducteur : Mireille Jacquard et Yann Koffi
Éditeur français : Asuka
Format : 127 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 et 194 pages
Date de parution : 9 juillet et 8 octobre 2009
Numéro ISBN : 2-84965-626-6 ; 2-84965-656-3
Prix : 8,50 €
A lire sur la Yozone :
The Qwaser of Stigmata (T1)
The Qwaser of Stigmata (T2)
The Qwaser of Stigmata (T3)
The Qwaser of Stigmata (T4)
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