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Stranger Things
Une WebSérie d’extreme qualité, à voir et à faire découvrir ! (langue anglaise)

Earl Newton a été bercé dans son adolescence par les épisodes de « The Twilight Zone ».
Du coup, devenu grand, et internet aidant, il s’attèle à un grand projet : fournir une série bâtie sur le même format.
Mais là où d’autres auraient pu proposer du DIY un peu cheap, lui fournit des épisodes dignes des plus grands networks !



Présentation et historique

« Stranger Things » propose, d’une manière que l’on peut qualifier d’apériodique, des épisodes relevant du fantastique et de la science-fiction.
Et la caractéristique principale de cette websérie, c’est vraiment l’extrème qualité et le professionalisme dont elle fait preuve. Tant dans la mise en scène, que dans l’adaptation de nouvelles ou dans le jeu d’acteurs, « Stranger Things » nous offre des épisodes de très grandes qualité.
Leur mot d’ordre, c’est, comme pour les plus grands ayant travaillés pour « The Twilight Zone » (on y revient encore et encore), comme Sturgeon ou Matheson : “The science fiction of human experience”. Notre monde habituel, ce monde qu’on nomme réel, est le cadre de ces histoires bizarres, étranges, déroutantes.
La série a commencé son histoire en mars 2007, gagnant très vite un public fervent. Et en mai 2008, son créateur, Earl Newton, annonça qu’il venait de signer un contrat avec la chaîne câblée Illusion, mais qu’il continuerait de proposer gratuitement des épisodes sur le site.
À cette heure, le projet semble au point mort, le dernier épisode datant de 2009. Mais les épisodes déjà tournés et proposés méritent tout de même le détour !
À noter que cette websérie a décroché le Parsec Award, catégorie “Meilleur Podcast Video de Science-Fiction”.

Liste des épisodes

Épisode 1 : Sacred Cow (Vache sacrée)
Un prêtre découvre, grâce à Gordo Gordon, un homme à la fois simple d’esprit et génial, le terrible secret qui anime toutes les croyances, les religions et les prières. Et si nous n’étions que des vâches sacrées ?...
Basé sur la nouvelle “Sacred Cow”, de Scott Sigler (également écoutable dans le BloodCast de Sigler lui-même), un excellent épisode qui donne le ton de cette websérie.


Épisode 2A : Discontent (Mécontentement)
Un couple se déchire. Banale histoire d’escarmouches verbales quotidiennes, qui peu à peu ont détérioré la vie de l’un et de l’autre. Jusqu’au jour où arrive sur le tapis une exigence impérieuse : elle veut que sa mère, morte il y a peu, la soutienne ! Il faut la cloner !...
Une histoire sympathique bien qu’un peu courte, et qui aurait gagné à l’être encore plus. on voit arriver sans trop de difficulté la chute de l’histoire. Un épisode bien fait, mais pas indispensable.


Épisode 2B : Sins of the Mother (Les Péchés d’une Mère)
Futur proche. Une jeune femme arrive aux urgences, et subit un examen banal. Seulement, cet examen révèle... qu’elle est enceinte ! Mais, comme le prévoit la loi, et du fait de ses antécédents politiques, le praticien reçoit l’ordre de pratiquer un avortement, sans autre forme de procès.
Un très bon épisode, aux accents dickiens : et si l’humain se caractérisait, au final, juste par sa capacité à devenir un grain de sable dans l’engrenage...


Épisode 3 : One of those faces (Un de ces visages)
N’avez-vous pas remarqué que certaines personnes, d’une manière presque incompréhensible, attire la sympathie et respire une sorte de bonté surnaturelle ? Celà tient à un je ne sais quoi, dans leur visage...
L’épisode est basé sur la nouvelle “Rami Temporales”, de Gary A. Braunbeck (disponible en français dans le recueil « Les Allées de Cocagne », ouvrage édité par l’Association Catharsis) (Henri Bademoude ne l’avait pas aimé, moi par contre beaucoup, malgré les quelques soucis de mise en forme).


Épisode 4 : Latchkeepers (Ceux qui gardent les serrures)
Certaines personnes naissent avec une sorte de don : la capacité, dans certaines occasions, à franchir les portes du monde. À jouer avec les le temps et l’espace. Kalypto est l’un de ces Gardiens, qui se mettent au service du commun des mortels. Jusqu’au jour où son client se révèle être franchement un psychopathe...
Un épisode, chose n’est pas commune, livré en trois partie par l’équipe. Une bonne réussite, qui, sans être exceptionnel, n’en reste pas moins de très grande qualité...


Épisode 5 : Disconnect (Déconnecté)
Tim est une star du réseau, de la télé-réalité version internet : partout, toujours, il est connecté et observé par des millions d’individus. Mais un jour, il disparait. Une nouvelle forme de chasse à l’homme est lancée...
L’un des épisodes les plus intéressants de la série. Batie sur un thème classique, elle renouvelle son approche, et propose un très bon moment. Et laisse le specateur avec beaucoup d’interrogations sur notre société du spectacle...


- Le site de la websérie : http://strangerthings.tv/


Jérôme Charlet
18 octobre 2010



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La patiente et le jeune médecin dans « Sins of the mother »



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Les deux protagonistes de « One of those faces »



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Un des symboles de la WebSérie : un arbre de sang...



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