Genre : animation 3D pour enfants et enfultes
Durée : 1h25
Avec les voix de Henri Salvador (Pollux), Vanessa Paradis (Margote), Valérie Lemercier (Azalée), Danny Boon (Ambroise), Eddy Mitchell (Flappy), Elie Seimoun (Zébulon), Michel Galabru (Zabadie), Gérard Jugnot (Sam), ....
Rien de va plus au Bois-joli. La gourmandise de Pollux, le chien bavard amateur de sussucre, a provoqué un terrible accident au beau milieu du récital d’Azalée, la vache cantatrice. Le charme du manège enchanté qui retenait captif Zabadie est rompu, et le sorcier adepte de la magie froide parvient à s’échapper en laissant Margote et quelques enfants prisonniers sous la glace. Tournicoti... Tournicoton....Mais, Zébulon, le magicien, va s’avérer impuissant à défaire le sort de son alter-ego maléfique, obligeant Pollux, Azalée, Flappy le lapin et Ambroise l’escargot à se lancer dans une quête des plus incertaines : s’emparer des 3 diamants avec lesquels le monstre veut glacer le soleil et annihiler toute vie sur Terre.
Après une première adaptation pour le grand écran dans les années 70, « Pollux et le chat bleu », la création de Serge Danot, désormais âgée de 40 ans (le chien emblématique du Bois-joli ayant fait son apparition en 1964 dans le 7ème épisode de la série) nous revient sous la forme d’un récit d’aventures entièrement réalisé en images de synthèse.
Si, d’entrée, cette co-production franco-britannique (Pollux, diffusé dans plus de 60 pays est un véritable objet de culte outre-manche) se démarque du programme initial par le biais d’une introduction onirique percutante (voire un rien effrayante pour les plus petits), on retrouve bientôt le ton caractéristique du manège enchanté et quasiment celui de ses personnages.
Quasiment, car non seulement l’action de ce « Pollux, le manège enchanté » déborde largement du cadre exclusif du Bois-joli (non sans rappeler le premier volet du Seigneur des Anneaux) mais surtout parce que notre héros poilu, doublé par un excellent Henri Salvador, a perdu dans ce lifting high-tech son légendaire accent british.
Il n’empêche que l’animation proposée par Laurent et Pascal Rodon - dont le studio « Action Synthèse » et la boîte de production « Films Action » nous a déjà valu des court-métrages remarqués comme « Antebios » - est tout à fait à la hauteur de ses ambitions : nous démontrer, après le semi-échec de « Kaena, la prophétie », que la 3D n’est pas l’apanage des grands studios américains, Pixar et Dreamworks en tête.
Certes, si le scénario ne privilégie pas Margote/Vanessa Paradis, cantonnée à sa prison de glace, et si le père Pivoine brille surtout par son absence, les prestations vocales d’Eddy Mitchell, Valérie Lemercier, Michel Galabru, Gérard Jugnot ou encore Elie Seimoun et Danny Boon sont parfaitement calibrées à leurs avatars animés.
Résultat, un film qui tout en s’émancipant des différents niveaux de lecture d’un « Shrek », d’un « Nemo » ou d’un « Gang de requins », devrait assurément ravir les plus jeunes et, néanmoins, convaincre les adulescents et autres enfultes nostalgiques.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jean Duval, Frank Passingham, Dave Borthwick
Scénario : Paul Bassett Davies, avec Raoff et Stéphane Sanoussi d’après les personnages de Serge Danot
Producteurs : Laurent Rodon, Pascal Rodon, Claude Gorsky
Coproducteurs : François Ivernek, Cameron McCracken, Jake Eberts, Jill Sinclair
Producteurs associés : Léonard Glowinski, Linda Marks, Bruce Higham, Andy Leighton, Vertigo Productions
Directeur artistique : Lilian Fuentefria
Montage : Mathieu Morfin
Responsable de l’animation : Frédéric Bonometti
Musique : Mark Thomas
Son : Isabelle Brannens
Production : Films Action, SPZ Entairtainment, Bolexbrothers, Uk Film Concil, Pathé Renn Production, France 2 Cinéma, Pricel, Pathé Pathé Pictures, Canal+, Cine-Cinéma
Distribution : Pathé Distribution
Presse : Michèle Abitbol-Lasry / Séverinne Lajarrige
INTERNET
http://www.pollux-lefilm.com
