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G.I. Joe : Le Réveil du Cobra
Film américain de Stephen Sommers (2009)
5 août 2009

***



Genre : Science fiction
Durée : 2h00

Avec Channing Tatum (Duke), Marlon Wayans (Ripcord), Rachel Nichols (Scarlett), Sienna Miller (La Baronne), Adewale Akinnuoye-Agbaje (Heavy Duty), Snake Eyes (Ray Park), Chistopher Eccleston (McMullen/Destro), Saïd Taghmaoui (Breaker), Dennis Squaid (général Hawk), Joseph Gordon-Levitt (Le Docteur/Rex), Jonathan Pryce (Le président), Arnold Vosloo (Zartan) ….

Des montagnes de l’Asie centrale aux déserts d’Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les soldats d’élite de l’équipe GI joe mènent une lutte sans merci contre l’organisation terroriste COBRA. Dirigée par le puissant marchand d’armes DESTRO, elle dispose des toutes dernières technologies de renseignement et de matériel militaire développées par la multinationale MARS et s’apprête à plonger le monde dans le chaos.

Principalement connu pour ses « revivals » des licences monstres d’Universal (« La Momie », « Van Helsing »), Stephen Sommers s’aventure en terre inconnue avec l’adaptation de « GI Joe » sur grand écran. Enfin, en terre inconnue, façon de parler. Car si à l’origine les G.I. Joe (Action Man chez nous) sont des figurines de super-soldats manufacturées par Hasbro (à qui l’on doit également les Transformers), l’engouement suscité par les jouets a rapidement amené leurs aventures à être narrées sous la forme de comics-books. Et de la bande dessinée au cinéma, il n’y a qu’un pas que Brian Goldner (le PDG d’Hasbro) et Lorenzo di Bonaventura (producteur de « Transformers » et « Transfomers 2 – La Revanche ») désiraient, bien évidemment, franchir au plus vite.
Il faut battre le fer quand il est chaud et le succès planétaire du premier film de Michael Bay est encore fumant, quand ils proposent le projet à Stephen Sommers et ses équipes. Avec Michael B. Gordon (« 300 ») et Stuart Beattie (« Collateral », « 30 jours de nuit »), il s’inspire des bandes dessinées de Larry Hama (également consultant sur le film) et développe une histoire dont il confie la finalisation du scénario à Paul Lovett, David Elliot et Stuart Beattie.

Après un flash back sur les origines du masque de Destro, le super-vilain du film joué par Christopher Eccleston (un ex « Doctor Who »), « GI Joe – le Réveil du Cobra » débute sur l’incorporation de Duke (Channing Tatum) et Ripcord (Marlon Wayans) dans la division « GI Joe » du Général Hawk (Dennis Squaid). Rescapés d’une attaque éclair du COBRA, les deux soldats viennent compléter l’effectif du commando d’élite formé par Snake Eyes (Ray Park), Heavy Duty (Adewale Akinnuoye-Agbaje), Breaker (Saïd Taghmaoui) et la sculpturale Scarlett (Rachel Nichols). Mais leur formation aux techniques de combats des G.I.Joe va être écourtée par une nouvelle offensive du COBRA. Une opération éclair dans laquelle La Baronne (Sienna Miller), Storm Shadow (Byung Hun Lee) et Zartan (Arnold Vosloo) s’introduisent, sans quelques fracas, dans la base secrète des G.I.Joe pour y voler les ogives d’une arme contenant un nano-virus métallophage. Autant vous dire que Duke et Ripcord vont devoir apprivoiser leurs nouveaux équipements sur le terrain. Et quels équipements ! Et quel terrain ! La première frappe doit être symbolique et spectaculaire et Destro a jeté son dévolu sur Paris et sa tour Eiffel.

Si, dans les premières minutes du film, les mauvais esprits, comme le mien, se demanderont si Hasbro et la Paramount ont eu un prix de gros pour les tournages en terre Egyptienne (Le QG des G.I.Joe, comme la baston finale de « Transformers 2 », se situe au pays des pyramides), « Le Réveil du COBRA » n’a, exception faite de ses commanditaires et producteurs, que très peu à voir avec le film de Michael Bay. Là où ce dernier se complaisait, il y a quelques semaines, dans le bruit et la fureur d’interminables affrontements jusqu’au-boutistes entre géants de métal, Stephen Sommers, passé maître dans l’art du divertissement grand public (qui aurait cru que je dirais ça un jour) dose savamment séquences d’action, psychologie des personnages, humour « buddy-movie » et décorum futuriste high-tech sans que les prouesses pyrotechniques et infographiques ne prennent le pas sur l’intrigue.

Et pourtant, « Le Réveil du Cobra » ne ménage pas ses effets. Mais chaque morceau de bravoure, et ils sont légions, sert autant le spectacle que le récit. Que ce soit l’attaque du convoi militaire transportant la fameuse arme, l’opération commando du COBRA dans le QG des G.I. Joe, la destruction partielle de Paris où l’assaut paroxysmique de la base sous-marine de l’organisation terroriste, la mise en scène de Sommers ne perd jamais le point de vue des personnages et fait montre d’une lisibilité dont devrait s’inspirer quelques grands noms, parfois surestimés (Michael Bay, Christopher Nolan) du cinéma d’action.

Côté acteurs, outre les présences de Dennis Squaid, Arnold Vosloo, Christopher Eccleston, Channing Tatum ou encore Marlon Wayans, excellent Ripcord, les fans de la série « OZ » et de « Lost dans le rôle du colosse Heavy Duty. Mention spéciale à Rachel Nichols, l’actrice révélée par la série « Alias », qui confirme, après « 2e sous-sol », ses aptitudes d’action-girl et vole systématiquement la vedette, par sa plastique, son charme et son jeu, à Sienna Miller, dont la renommée doit surtout à ses affichages récurrents dans la presse people. Sans oublier, bien entendu, Ray Parks, le Darth Maul de « La menace fantôme », et Byung Hun Lee, la superstar du cinéma asiatique (vue récemment dans « Le bon, La brute et le cinglé ») dont le face à face est inévitable.

Une réussite, à mon sens le meilleur film de Stephen Sommers, qui doit également beaucoup aux décors magistraux d’Ed Verreaux (« X-Men : L’affrontement final »), dont les équipes se sont également occupées du design des véhicules et engins volants, ainsi qu’aux gadgets high-tech (Armures, fusils, épées, arbalète, …) des accessoiristes de Brad Einhorn.

Bref, un grand film grand spectacle a prendre en pleine face sur grand écran !

FICHE TECHNIQUE

Titre original : G.I. Joe : the Rise of the Cobra

Réalisation : Stephen Sommers
Scénario : Stuart Beattie, David Elliot Paul Lovett d’après une histoire de Stephen Sommers, Michael B. Gordon et Stuart Beatty inspirée des personnages Hasbro G.I. Joe

Producteurs : Lorenzo di Bonaventura, Brian Goldner, Bob Duscay
Producteurs executifs : Stephen Sommers, David Womark, Gary Barber, Roger Birnbaum

Image : Mitchell Amundsen
Musique originale : Alan Silvestri
Décors : Ed Verreaux
Costumes : Ellen Mirojnick
Montage : Bob Duscay, Jim May
Maquillages : Kazuhiro Tsuji
Cascades
 : R.A. Rondell
Effets spéciaux : Daniel Sudick
Effets visuels : Boyd Shermis

Production : Paramount Pictures, Spyglass entertainment, Hasbro, Di Bonaventura Pictures
Distribution : Paramount Pictures France

Relation presse : Muriel Kintziger et Anne-Sophie Nguyen-Phung pour Paramount Pictures France

LIEN(s) YOZONE

=> Le dossier video

INTERNET

Le site officiel : http://www.gijoelefilm.fr
Le blog : http://www.gijoe-leblog.fr



Bruno Paul
5 août 2009



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