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Retrogaming : Dungeon Keeper II
Jeu Video PC - RetroGaming « Oldies dut Goodies »
EA - Bullfrog

Ce STR (jeu de Stratégie en Temps Réel), nous invite à construire et gérer un donjon. Vous savez cet endroit sombre et violent où habituellement, nous les gentils, nous nous engageons pour sauver le monde en tuant des myriades de monstres et récupérer objets magiques et quantités d’or. Dungeon Keeper II, que je vais nommer DK2 pour plus de simplicité, c’est ça : jouer le méchant, celui par qui le malheur arrive.
Et franchement, c’est un réel plaisir !



DK2 n’est pas la suite de DK 1er du nom. C’est en fait une « mise à jour », passant ainsi de la 2D isométrique à un joli moteur 3D. De nos jours, on dirait aisément que c’est cheap et grossier mais rappelons nous que ce jeu a maintenant presque 10 ans et, pour l’époque, c’était une sacrée beauté.
C’est d’ailleurs la seule différence majeure avec son prédécesseur. On trouvera également quelques détails supplémentaires qui améliorent le gameplay mais dans l’ensemble c’est blanc bonnet et bonnet blanc.

Synopsis

Votre mission est d’une déconcertante simplicité : envahir le royaume où tout va bien, tuer tous les héros qui tenteront de le sauver, récolter ou plutôt piller leur trésor. Bref, être le méchant de service. MOUAHAHAHA !

Test

La campagne solo est très bien construite, vous amenant à découvrir les mécanismes du jeu de manière claire et on ne peut plus fun.
Avant tout, je vous rappelle que nous sommes dans un donjon, donc sous la terre, et par conséquent, pas de construction de bâtiments. On démolit la roche pour faire la place dont on a besoin. Les mécanismes classiques des STR sont donc un peu chamboulés, comme vous allez le constater.
Tout d’abord, faire main basse sur un portail pour invoquer vos créatures puis construire les différentes salles dont vous avez besoin pour les invoquer et les garder avec vous. En effet, ici on ne créé pas les unités comme on le souhaite, mais on les attire dans son donjon. Pour cela, il faut impérativement avoir des salles bien spécifiques. Par exemple : un sorcier ne viendra que si vous avez une bibliothèque occulte, pour un troll il faudra un atelier et j’en passe. Même si pour d’autres il ne faut rien, comme le gobelin. Il existe aussi d’autres manières de grossir ses troupes, comme la prison qui vous permet en les faisant mourir de faim, de transformer vos prisonniers en squelettes. A noter aussi que vos créatures peuvent vous quitter si elles sont mécontentes. Il faut donc veiller à leur bien-être, parce que franchement quand elles ont atteint un certain niveau d’expérience c’est triste de les voir partir, surtout quand des héros niveau 10 débarquent. Et oui, vos monstres prennent du galon, mais pour cela, elles devront combattre ou au moins s’entrainer. C’est anecdotique puisqu’on ne peut rien changer soi-même mais l’augmentation de niveau leur permet d’avoir plus points de vie et faire plus de dégâts.
Tout cela a un coût bien sûr. Pour régler cette question, vous avez à votre disposition des filons d’or à exploiter par l’intermédiaire de vos larbins, une espèce de lutin dénaturé, qui creuseront dans la roche, récolteront l’or ou consolideront vos murs. L’or est la seule ressource dont aurez vraiment besoin durant tout le jeu.

Jusqu’ici rien n’est fondamentalement nouveau. On construit des salles, on prépare ses troupes et on attaque ou on défend. Voici donc LA valeur ajoutée du jeu : vous pouvez directement agir dans le jeu et non pas juste gérer les actions de vos créatures.
Il existe 2 façons de faire, une dans le registre intervention divine et une autre complètement immersive.
1- Vos créatures vont découvrir des sorts que vous allez pouvoir utiliser à n’importe quel moment durant la partie. Ces interventions divines pourront facilement changer le cours d’une bataille
2- Parmi les sorts que vous allez obtenir, l’un d’entre eux va vous permettre d’investir une créature et la contrôler comme si c’était vous. Concrètement, on bascule d’une vue aérienne à une vue subjective, comme pour un FPS, dans le genre Quake-like. Et là, vous pouvez me croire, ça ouvre de nouvelles possibilités. Certes, on est loin de la qualité d’un FPS même moyen, les pixels sont visibles et c’est pas très joli, mais c’est très fluide. De plus, il est à noter que la vision est particulière pour chaque créature. Par exemple, un larbin est à ras du sol, pour la mouche on a un « grillage », les squelettes voient en bleu. Franchement, c’est très amusant à jouer et en plus c’est très très utile en cours de partie.

La durée de vie est tout à fait correcte avec une bonne quinzaine d’heures sur la campagne solo. Après cela, vous pourrez toujours refaire des donjons dans un mode bac à sable, ou vous confronter à d’autres gardiens en LAN et sur le Net.

Pour finir, le principe du jeu est déjà fun, je l’ai déjà dit, mais j’insiste sur ce point parce-que justement un peu d’originalité est la bienvenue. Mais en plus, les concepteurs du jeu ont ajouté toutes sortes de détails humoristiques qui font souvent mouche, comme les cinématiques après chaque victoire, ou encore la possibilité de mettre des claques à n’importe qui. On peut même voir ses créatures danser sur de la musique disco/funk !

Conclusion

Le seul véritable inconvénient de Dungeon Keeper II est qu’il est vieux, donc moins beau que les productions actuelles, mais surtout il est introuvable en magasin. On ne peut le trouver que sur des sites qui propose de la vente d’occasion, et ce aux alentours des 20/25 euros. Et, à ce prix là, je ne peux que vous inviter avec insistance à vous le procurer.

Dungeon Keeper II est un des jeux les plus innovants et captivant qu’il nous a été donné de voir. Unique dans son concept jusqu’à l’arrivée de Overlord (et encore DK2 est un STR alors qu’Overlord est action/aventure) mais surtout c’est un des plus fun depuis sa génération dans le domaine de la Fantasy.

Fiche Technique

Editeur : Electronic Arts
Genre : STR / FPS
Sortie : 13 Septembre 2000
Supports : Pc
Pegi : Tout public
Multi : Oui (réseau local)
Durée de vie : bonne en solo, illimitée en multi.


OSJ \(^__^)/
27 juillet 2009



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