Genre :Science Fiction Familiale Animée
Durée :1h27
Avec les voixJennifer Aniston (Annie Hughes), Harry Connick Jr. (Dean McCoppin), Vin Diesel (Géant de fer), James Gammon (Marv Loach/Floyd Turbeaux/General Sudokoff), Cloris Leachman (Lynley Tensedge, la maîtresse d’école ), Christopher McDonald (Kent Mansley), John Mahoney (General Rogard), Eli Marienthal (Hogarth Hughes), M. Emmet Walsh (Earl Stutz)
Tiré d’un conte de Ted Hughes datant de 1968, le géant de fer nous replonge dans les méandres paranoïdes des années 50, durant lesquelles sévissait la guerre froide et régnait la terreur de l’arme atomique.
Octobre 1957, les commentaires vont bon train à Rockwell, petite bourgade du Maine, depuis la chute d’une boule de feu non loin des côtes. Un vieux pêcheur, plutôt porté sur la boisson, prétend même avoir vu une gigantesque créature de métal sortir des eaux pour gagner la terre ferme. Seul Hogarth, un gamin d’une huitaine d’années, passionné par les bandes dessinées et la science fiction, semble porter un intérêt aux propos avinés du vieil homme. Un soir, alors qu’il regarde la télévision en l’absence de sa mère, l’antenne est étrangement arrachée du toit, ne laissant qu’une image brouillée sur l’écran.
Il n’en faut pas plus à l’enfant pour se lancer sur la piste de traces suspectes et découvrir, dans la forêt avoisinante, le responsable du délit : un robot de 30 mètres de haut.
Complètement désorienté par sa récente chute, le géant de fer ne se rappelle plus de sa fonction première, ni de sa raison d’être. Il se lie d’amitié avec cet enfant à la curiosité insatiable qui lui trouve un refuge chez le ferrailleur du coin. Il faut dire que ce robot se nourrit (et oui, pourquoi un robot ne mangerait-il pas après tout ?) de métal et que la campagne alentour (surtout à cette époque) ne regorge pas vraiment de ce matériau.
Finalement, après la disparition de quelques morceaux de tracteurs et de pilonnes électriques, un agent du FBI, Kent Mansley, est dépêché sur place pour enquêter sur ces phénomènes inexpliqués. Mais, au cours de ses pérégrinations, l’agent va retrouver la trace du robot et, en convoquant l’armée sur le terrain, provoquer l’irréparable : faire ressurgir dans le cerveau électronique du géant de fer son statut de phénoménale et terrifiante machine de guerre.
C’est sur un rythme effréné que les concepteurs de ce dessin animé nous embarquent pour 1h27 d’aventures, bourrée d’humour et de clins d’œil sur cette période d’obscurantisme états-uniens. L’ambiance des années 50, omniprésente dans l’esprit, y est également rendu dans la forme, par le choix d’un graphisme classique et épuré.
Malgré une certaine naïveté à destination du public principalement ciblé, on rentre à fond dans cette histoire et l’on suit, sans feindre son plaisir, l’évolution des rapports entre le robot, l’enfant et le reste de la population des hommes.
La Warner Bros, en plus de faire la nique à Disney sur son terrain de prédilection, a décidé de présenter cet excellent petit film d’animation sous la forme classique d’une K7 vidéo et d’un coffret cartonné laissant, à l’ouverture, se relever les silhouettes des personnages. A découvrir, dans le cadre de vos achats de Noël, surtout si vous n’être ni Pokemon, ni Manga attitude.
Bruno Paul
FICHE TECHNIQUE
Titre original :The iron giant
Réalisation : Brad Bird
Scénario :Braad Bird et Tim McCanlies d’après l’histoire de Tad Hughes
Producteur : Allison Abbate
Producteur exécutif :Des McAnuff, Pete Townshend
Producteur associé : John Walker
Musique originale :Michael Kamen
Image : Steven Wilzbach
Montage :Darren T. Holmes
Distribution des rôles :Marci Liroff
Création des décors :Mark Whiting
Direction artistique :Alan Bodner
Production :Warner Bros. Animation, Warner Bros
Distribution :Warner Bros.
