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Fusion - The Core
Film anglo-américain de Jon Amiel (2003)
16 avril 2003


Genre : SF Catastrophe
Durée : 2h14

Avec Aaron Eckhart (Dr. Joshua Keyes), Hilary Swank (Major Rebecca Childs), Stanley Tucci (Dr. Conrad Zimsky), Delroy Lindo (Dr. Ed Brazzelton), Tchéky Karyo (Dr. Serge Leveque), Richard Jenkins (Général Thomas Purcell), Alfre Woodard (Talma Stickley), DJ Qualls (Taz Finch), Bruce Greenwood (Commandant Robert Iverson), ...


« The Core », le noyau interne de notre Terre a cessé de tourner. A la surface, les incidents se multiplient et le Dr Joshua Keyes (Aaron Eckhaert), un géophysicien appelé à la rescousse par les autorités, prévoit à très court terme l’effondrement du bouclier électromagnétique et la fin du règne de la vie sur la planète bleue. Bientôt, les petits dysfonctionnements de la vie quotidienne se muent en véritables catastrophes planétaires et la communauté militaro-scientifique, confrontée à l’apocalypse annoncée, décide de tenter une mission de la dernière chance : envoyer une « terra nef » au centre de la Terre pour provoquer une série d’explosions nucléaires susceptible de relancer la machine.

Avec un tel scénario et Jon Amiel aux commandes, on attendait pas vraiment grand chose de cette « Fusion », sinon une sorte de remake du navrant « Armageddon » revisité « Voyage au centre de la Terre ». Mais contre toute attente, le réalisateur de « Haute voltige » et de « Copycat » accouche d’un film de science fiction catastrophe divertissant et efficace. Certes, si l’on peut être amené à sourire en voyant cette terra nef en forme de suppositoire géant se frayer un chemin dans les entrailles de la Terre ou si l’héroïsme soudain de certains protagonistes vient parfois suppléer à la vraisemblance du scénario, il faut néanmoins reconnaître que « Fusion - The core » accumule quelques scènes d’anthologies plutôt bien troussées (à l’image de la scène londonienne où, à l’instar des « Oiseaux » de Hitchcock, les pigeons de Trafalgar Square, pris de panique, se ruent sur les passants, les voitures et les immeubles, ou encore la destruction du Colisée de Rome ou celle du Golden Gate Bridge de San Francisco) et fait preuve d’une narration soutenue et maîtrisée. En effet, évitant le verbiage intempestif ou le déchaînement pyrotechnique qui viennent souvent miner l’évolution dramatique de ce genre d’entreprise, Jon Amiel, servit il faut le dire par un casting d’intérêt, va astucieusement user de sa mise en scène et des effets spéciaux pour compléter visuellement son récit. Rapidement, malgré clichés et personnages stéréotypés, on finit par se laisser prendre par le spectacle et à suivre avec plaisir les péripéties (et elles sont nombreuses) des quelques terranautes lancés dans ce voyage au centre de la Terre qui a visuellement plus à voir avec « Le voyage fantastique » de Richard Fleischer (rappelez-vous l’histoire du sous-marin miniature injecté dans un corps humain. Les anticorps en moins) qu’avec la version filmée du roman de Jules Vernes.

Malheureusement pour les amateurs d’imaginaire et de divertissement percutant , les distributeurs français n’ont pas cru que ce « Core » fusionnerait avec le public et, tel un opus de « Star Trek », ce film catastrophe, pourtant loin d’être catastrophique, s’est vu cantonné à quelques dizaines de salles dans l’hexagone.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : The core

Réalisation : Jon Amiel
Scénario : Cooper Layne, John Rogers

Producteur(s) : Sean Bailey, David Foster, Cooper Layne
Coproducteur(s) : David B. Householter

Musique originale : Christopher Young
Image : John Lindley
Montage : Terry Rawlings
Distribution des rôles : Deborah Aquila, Lynne Carrow, Mary Tricia Wood
Création des décors : Philip Harrison
Direction artistique : Andrew Neskoromny, Sandi Tanaka
Décorateur de plateau : Lin MacDonald
Création des costumes : Daniel J. Lester
Maquillage : Stan Edmonds

Production : Core Prods. Inc., Horsepower Films
Distribution : UIP
Effets spéciaux : CREO, Fantasy II Film Effects, Frantic Films, Rising Sun Pictures


Bruno Paul
16 avril 2003



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