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Héritage d’Émilie (L’) (T2) Maeve
Florence Magnin
Dargaud

Ma passion pour le travail de Florence Magnin date déjà de quelques années, marquée par ses magnifiques couvertures pour le cycle d’Ambre de Zélazny (Denoël) ou celles, non moins superbes, réalisées pour les rééditions des œuvres de Julia Verlanger (Fleuve Noir). Tant d’images sont venues titiller mon imaginaire avant que ne tombe ce bijou, L’autre monde (Dargaud), merveilleux diptyque qui voyait Rodolphe donner un scénario pour mettre la magique Magnin sur le chemin de la bande dessinée.



Le duo récidive ensuite avec Mary la Noire (Dargaud),, avant que Florence ne décide de donner une œuvre personnelle, une histoire à elle qui trotte dans sa tête peuplée d’animaux magnifiques, de fêtes païennes, de forêts envoûtées, de fantômes de légendes ou de voyageurs d’entre les temps.
C’est une jeune danseuse des années 20 qui sera son héroïne, donnant son joli prénom à la série, L’héritage d’Émilie . La gracieuse Émilie hérite en effet d’un château en Irlande. Elle découvre d’abord l’origine d’un “ cadeau ” laissé par l’aventurier Hatcliff, chercheur et, peut-être, découvreur d’un formidable trésor (T1). En ce second volet, elle prend possession de son domaine, y découvrant de mystérieux habitants lorsqu’elle s’enfonce dans un monde où irréel et êtres particuliers se partagent les forêts marécageuses. Le secret d’Hatcliff se nomme Maeve, il appartient à un passé morbide, enfoui au cœur d’un cairn censé cacher à jamais la dépouille d’une reine maudite. Émilie n’est-elle qu’ un pion manipulé pour gêner ceux qui connaissent les secrets liés aux pouvoirs de Maeve ?

La jeune femme nous abandonne avec nos interrogations devant l’entrée d’un labyrinthe mystérieux et là, Florence, je reste frustré car je sais qu’il me faudra attendre deux ans pour y pénétrer !

Le style de l’auteur peut paraître classique (souvent au public masculin). Pour moi, il est unique, inspiré, d’une grande fraîcheur et relève d’un travail qui respire la passion.
Merci encore Florence et à très bientôt pour de nouvelles images incitant au rêve.



Fabrice Leduc
19 novembre 2004




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Florence Magnin : de l’illustration à la BD



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