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Sumomomo, momomo, la fiancée la plus forte du monde ! (T7)
Shinobu Ohtaka
Kurokawa

Nos héros se remettent peu à peu de leurs combats contre le clan Koganei. Mais un nouveau défi s’annonce pour Koshi. Ce vieillard lubrique qui les suivait est en réalité un grand maître du monde des martialistes : le boddhisattva de la clarté solaire. Et la nouvelle qu’il apporte à Unken, le père de Koshi, n’est pas fait pour le rassurer. Voyant les faiblesses de l’héritier du clan du chien, il décide de choisir un nouveau chef à la tête des armées de l’est, et par conséquent un nouveau fiancé pour Momoko. Mais pire que tout, la nomination officielle ne peut se faire que par un combat à mort entre les deux prétendants.



Voilà la basse vengeance de Motatsu Inoue, le père du nouveau postulant à la tête des armées de l’est, Shintaro. En effet, Unken lui a volé la femme dont il était amoureux, et depuis ce temps, il hait le chef du clan du chien. Et pendant toutes ces années, il a entraîné son fils pour devenir le véritable maître des armées de l’est... avec toutefois un petit problème : Shintaro est une fille. Hors seul un héritier mâle peut prendre la tête de ces armées. Solution : faire croire à l’enfant qu’il est un garçon... malheureusement avec une libido à problèmes puisqu’il est attiré par les hommes. Finalement Koshi a peut-être encore ses chances...

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Allez, ce tome de “Sumomomo, momomo” sera plus reposant que prévu pour notre héros. Et pourtant, Koshi semble réellement s’ouvrir à la possibilité d’apprendre les arts martiaux sans toutefois accepter n’importe quel combat, surtout des duels à mort. Et après la flopée de psychopathes chez les Koganei, son prochain adversaire est plus ouvert à l’humour... Quoique ce ne soit pas sympa de se moquer de cette pauvre fille devant assumer un rôle de garçon. Entre ses hormones qui sont clairement féminines et son besoin de reconnaissance par son père, la pauvre Shintaro est littéralement déchirée.

Après deux tomes plutôt sombres, Ohtaka revient à de l’humour pur et dur. Et nous n’allons pas le lui reprocher. L’atout de ce manga est tout de même son côté décalé, ce qui le rend si sympathique. Par contre, Momoko est assez petite sans en plus devoir utiliser à outrance le mode chibi pour la représenter. La pauvre devient totalement informe. Bon, ça passe pour cette fois, mais n’en abusez pas, Shinobu !

Allez, un retour vers l’humour original ne faisant pas de mal, “Sumomomo, momomo” reste toujours une valeur sûre.


Sumomomo, momomo, la fiancée la plus forte du monde ! (T7)
- Auteur : Shinobu Ohtaka
- Traducteur  : Guillaume Didier
- Éditeur français : Kurokawa
- Format : 128 x 182, noir et blanc - sens de lecture original
- Pagination  : 208
- Date de parution  : 9 avril 2009
- Numéro ISBN : 2-35142-31-5
- Prix : 6,90 €


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Frédéric Leray
2 mai 2009




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