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Saint Seiya, The Lost Canvas (T5)
Masami Kurumada & Shiori Teshirogi
Kurokawa

Afin d’empêcher les Spectres d’Hadès de ressusciter, Asmita, le Saint d’Or de la Vierge, s’apprête à faire l’ultime sacrifice. Et ce ne sont pas les quelques Spectres de seconde zone envoyés à Jamir qui pourront l’arrêter. Mais les conséquences seront fatales aussi bien pour les troupes d’Hadès que pour lui. Et c’est un Tenma éploré qui se retrouve face à une armure de la Vierge bien seule. Pendant ce temps, le Sanctuaire subit l’assaut de Kagaho, le Spectre du Bénou. Face à lui : Aldébaran.

Aldébaran, Saint d’Or du signe du Taureau. Ce nom vous dit quelque chose ? C’est normal. Dans son abnégation à défendre le Sanctuaire et Athéna, les Saints du Taureau ont accepté d’abandonner une partie importante d’eux-mêmes : leur nom. Dorénavant, ils se font tous appeler du nom de l’étoile centrale de la constellation du Taureau : Aldébaran. Et il va lui falloir de l’abnégation pour vaincre le terrible Spectre du Bénou. Malgré sa rapidité, le Saint d’Athéna est surpassé par ce guerrier sans principe, désirant uniquement prendre sa revanche face à Dokko. Mais on ne vainc pas un Saint d’Or uniquement par la force brute, car derrière eux brille la force de l’amour d’Athéna.

Nous continuons à passer en revue les prédécesseurs de nos chers Saint d’Or. Et c’est au tour du Taureau de faire son apparition. Il est clair qu’il n’y a pas que le prénom qui est commun à ces chevaliers. Les deux Aldébaran que nous connaissons maintenant sont de véritables jumeaux. Autant les deux Saints du Poisson sont les parfaits opposés – Aphrodite une charogne et Albafica un héros antique -, autant le Taureau fut, est et sera l’éternel gardien du Sanctuaire. Ce tome est quasi entièrement dédié à son combat et nous nous régalons avec les dessins de Teshirogi, le véritable héritier de Kurumada. Il nous émerveille dans chaque planche, détaillant avec précision ces armures qui font la renommée du graphisme de “Saint Seiya”.

Il est vrai que l’histoire évolue assez peu pour une fois, nous restons sous le choc du tragique sacrifice de Asmita, ce digne ancêtre de Shaka, qui créa le fameux rosaire dont chaque perle représente un Spectre, une perle noircissant à la mort de ces derniers.

Oui, pour une fois, lisez ce tome de “Saint Seiya, The Lost Canvas” plus pour le talent de Teshirogi que pour une grande avancée dans le récit... Quoiqu’une bonne surprise vous attend en fin de tome...

Saint Seiya, The Lost Canvas (T5)
Auteur : Masami Kurumada et Shiori Teshirogi
Traducteur : Pierre Giner
Éditeur français : Kurokawa
Format : 115 x 177, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 208 pages par tome
Date de parution : 9 avril 2009
Numérotation ISBN : 2-35142-378-X
Prix : 6,50€

A lire sur la Yozone : Saint Seiya, The Lost Canvas (T1 à 3), (T4)

Frédéric Leray
14 avril 2009