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Humeur mauvaise

Délices & Daubes n°145


Ben oui, avec un pseudo pareil, c’est difficile de faire autrement. Et les sujets qui fâchent ne manquent pas ! Vous voulez une liste ?
Non ? Ben tant pis vous aurez quand même mes « worst of » :

- La longueur invraisemblable des livres d’aujourd’hui. Ce que n’importe quel plumitif torchait en 200 à 300 pages maxi, vous avez céans droit à 600 au minimum et un nombre frisant l’infini, c.-à-d. plusieurs milliers, quand il s’agit de « fantasy ». Heureusement et au passage que personne n’ait trouvé de mot français pour ce concept. Parce qu’on est loin du fantastique, très loin. On est dans la daube formatée pour jeunes cons ou adultes avec les neurones des précédents. Bien sûr qu’il y a des exceptions, hein, mais elles sont rares.

- La glauquerie pesante et le sordide, la complaisance dans la description en détail des trucs horribles et bien vomitifs ont déjà un passé, un beau présent et un avenir grandiose. J’avoue ne comprendre le plaisir ni du lecteur ni de l’auteur dans cette démarche. Particulièrement présente dans les récits post-apocalyptiques, elle marche très fort aussi en blanche et en « trash ».

- Les fautes de français et d’orthographe, les coquilles et autres doublons ou absences de mots, les mots coupés par un tiret qui sont de plus en plus nombreux dans les ouvrages, que l’éditeur soit petit ou grand. La profession de correcteur a un bel avenir devant elle, mais un correcteur ça coûte, forcément. Et qu’on ne me parle pas des logiciels dédiés à ces problèmes, merci. Si ça fonctionnait ça se verrait.

Pour sortir de la littérature il est aussi une chose particulièrement énervante, c’est le passage des épisodes des séries télé dans le désordre. Les chaînes M6 et TF1 s’en sont fait une spécialité, sautant même d’une saison à l’autre avec un mépris total pour les téléspectateurs et pour les scénaristes des séries en question. Non seulement les versions françaises sont mauvaises, mal traduites et mal parlées, mais en plus on ne risque pas de suivre les relations entre les personnages récurrents.


Henri Bademoude
8 mars 2009


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Prunelle dans « Gaston » de Franquin (copyright Franquin et Dupuis ?)



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