Bienvenue sur Mars
Et si nous commencions des vacances par un petit séjour sur Mars. Non, je ne vais pas vous faire le coup de “Total Recall”, mais bien vous offrir un séjour au bord de l’eau… Vous ne me croyez pas ? Et pourtant ce sera sur les océans martiens que nous entrainent le jeune Gram et les pirates de l’Aurore.
Qui dit pirates dit chasse au trésor et celui en jeu n’est rien moins que la Pierre des Dieux. Pour trouver l’emplacement exacte, Gram et ses amis se rendent chez les aborigènes, les descendants des premiers colons. Ils possèdent une boîte pouvant leur indiquer le chemin vers un trésor. Mais cette visite va aussi révéler que le jeune Gram porte la Marque des Chefs, un symbole martien très important.
Gram & Vess : le duo amoureux par excellence
La chasse au trésor peut donc commencer. Mais c’est sans compter sur la soif de vengeance de Vestemona, qui ne peut pardonner à Gram d’avoir rejoint une bande de pirates. Elle va tout faire pour le ramener auprès des autorités, quitte à passer pour une traîtresse aux yeux de l’armée, et à s’allier avec Kubernes, cet antipathique pirate, lui aussi à la poursuite du trésor. Mais l’amour qui lie les deux jeunes gens ne va pas s’effacer aussi facilement. Avec un Gram refusant de l’affronter, Vestemona ne sait plus quelle est la bonne voie à suivre. Et découvrir que son père, un riche industriel, utilise les rivalités entre les autorités martiennes et la rébellion à son propre profit ne va pas l’aider à mettre ses idées au clair.
La piraterie : symbole de liberté
Un peu à la “Albator”, les pirates sont, ici, un symbole de liberté et de véritable opposition à une autorité excessive. Moins radical dans le discours que “Captain Harlock”, Gram a bien conscience que la quête des pirates est bien plus pure que les objectifs peu respectables de Poe, le chef de la rébellion, ou des militaires. Même un être aussi abjecte de Kubernes arrache de bons cotés comparé à des autorités qui iront jusqu’à condamner à mort l’équipage de l’Aurore sans autre forme de jugement.
Vive la fraicheur martienne
“Mars Daybreak” est une série très fraîche. Pas seulement grâce à l’univers marin, mais aussi par son scénario lançant des clins d’œil à bon nombre de références. Cela va des classiques martiens, style Philip K. Dick, aux histoires de pirates à la Robert Stevenson, un mélange des genres passant parfaitement, avec une dose de mécha assez originale. Vous aurez droit au vaisseau fantôme, à un mécha en forme de sirène,… Mais il y a aussi, sous-jacent, des mythes martiens sur la colonisation de la planète rouge, maintenant bleue océan.
Les graphismes sont très agréables, même les nez paraissent parfois dédoublés, petite imperfection qui s’estompe peu à peu. Un peu d’images de synthèse mais à doses homéopathiques, des combats sous-marins bien rendus, sans être exceptionnels, les détails des personnages et des décors se suffisent pour ce type de divertissement.
“Mars Daybreak” est un parfait divertissement et votre serviteur ne peut que vous conseiller une petite plongée sur les pas de Gram et de Vestemona.
Mars Daybreak
Episodes 1 à 26
Titre original : Kenran Butoh Sai : the Mars Daybreak
Production : Bones, Dentsu Inc. Et TV Tokyo
Réalisateur : Kunihiro Mori
Scénario : Miya Asakawa, Yutaka Nada, Yuuichi Nomura, Dai Sato, Megumi Shimizu et Jiro Takayama
Chara design : Koji Ousaka
Bande originale : Kaoru Wada
3 coffrets de 2 DVD
DVD 9- Zone 2- pal
Format image : 4/3
Audio : 2.0
Langue : Japonais
Sous-titres : Français
Navigation : lecture des épisodes en bloc ou au choix
Editeur : Dybex
Sortie : avril, juillet et octobre 2008
Prix public conseillé : 29,99 €
© Edition Dybex - Tous droits réservés