Le monde du catch professionnel américain est une petite famille, et derrière la machine de guerre de Vince Mc Mahon, la WWE, une autre fédération tente de tirer son épingle du jeu médiatique, TNA. Cette fédération se compose d’anciens de l’équipe Mc Mahon qui n’avaient plus leur place, comme Kurt Angle, Tomko ou Christian Cage, mais aussi des catcheurs inconnus de la grande WWE au talent incroyable comme Samoa Joe ou AJ Style. Et surtout, et c’est mon avis très perso, elle a récupéré le meilleur de l’ancienne WCW, World Championship Wretling, avec l’icone Sting. Mais revenons maintenant au jeu à proprement dit.
Bienvenue sur TNA Impact
Ce qui frappe immédiatement, c’est la qualité de la modélisation des catcheurs. La ressemblance est terrifiante et les expressions très bien rendues. Pas d’ambiguïté pour reconnaitre Booker T ou Abyss. Midway a clairement misé sur les catcheurs plus que sur les décors ou le public. Même les entrées des gladiateurs est très limitées, ce qui est dommage. Coté rosters, toutes les grandes stars sont là... Toutes... Et là arrive ma première déception : où sont les catcheuses ? Où est le knockout ? Pourquoi tant de haine... Non là j’exagère mais l’absence de la gente féminine est flagrante. Seule Christy Hemme fait quelques apparitions pendant les chargements pour donner des conseils ou au cours du scénario mais elle n’est pas jouable. Et pourtant les demoiselles de TNA n’ont rien à envier aux divas de la WWE, que ce soient les sublimes Angelina Love et Velvet Sky, voire l’impressionnante Awesome Kong. On espère que cette absence sera réparée pour la prochaine éditions.
Mais passé cette première impression, passons aux matchs. Les grands classiques sont présents et surtout les Ultimate X, ces matchs de grande voltige où pour décrocher un énorme X, il faut grimper sur des passerelles érigées au-dessus du ring et non utiliser des échelles. Par contre, seconde déception, la palette de coups des catcheurs est vraiment limitée. Pas de problème pour les prises de finition, nous avons le scorpion deathlock ou le steiner recliner, mais le nombre de prises par catcheur est limité et le choix restreint. Comparé à la palette fournie par les jeux de la WWE, « TNA Impact » fait pale figure.
Le mode scénario
Pour le mode scénario, Midway innove en inventant un catcheur qui doit retrouver son identité en gravissant les échelons menant au titre suprême de la TNA. Le concept est intéressant car il permet de voir son propre catcheur évoluer en puissance, en coups, en finishers. C’est aussi l’occasion de débloquer une grande partie des catcheurs non jouables au départ.
Si ce mode scénario est très intéressant et donne plus de piquant pour devenir le champion incontesté, il limite malheureusement la durée de jeu. Car, même imparfait, le mode « carrière » introduit par THQ pour ses jeux donne la possibilité de suivre la carrière de son catcheur préféré, voir le venger d’un concurrent.
Un jeu en demi-teinte
Soyons franc, “TNA Impact” avait tout le potentiel pour être un excellent jeu de catch, pouvant venir défier sans crainte le mastodonte “Smackdown vs Raw”. Mais au final, ce sont surtout les limites que c’est créées Midway qui baissent considérablement son intérêt. Quelques catcheuses, un mode carrière ou équivalent auraient boosté facilement les possibilités d’un jeu qui est, rappelons-le, graphiquement exceptionnel.
Alors croisons les doigts pour que la version 2009 évacue nos déceptions.
Fiche technique
Titre : TNA Impact
Editeur : Midway
Sortie : 5 septembre 2008
Nombre de joueurs : jusqu’à 4 joueurs offline et 2 online
Support : Xbox 360 et PS3, PS2 et Wii
Genre : combat / sport
PEGI : + de 16 ans
Durée de vie : moyenne
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