Kido et Kasumi sont assignés à la protection du sous-préfet. Celui-ci reconnaît dans la jeune fille une tueuse qui a massacré 120 chercheurs il y a 35 ans. Mais les assassins d’Alice vont se révéler une nouvelle fois plus efficaces que nos deux flics de chocs et ils ont en plus un compte personnel à régler avec Kasumi.
L’organisation Alice transparait sous un nouveau jour. Nous pensions n’avoir affaire qu’à de simples, entre guillemets, manipulateurs de cerveau, des hommes programmant des enfants à tuer. Mais la réalité est bien plus glauque. Des manipulations génétiques seraient à l’origine de ces tueurs sans le moindre sentiment, et Kasumi en serait la preuve vivante. Cette dernière semble pourtant avoir une certaine influence sur ces anciens partenaires, même s’il fau quasiment les tuer pour leur faire comprendre qu’assassiner sans raison n’a pas de sens.
Le spectre de Dr Shiro Ishii, ce savant fou qui réalisa des expériences innommables durant la Seconde Guerre Mondiale, et sa terrifiante unité 731 sont encore bien présents dans les esprits de nos cousins nippons. L’utilisation de cobayes humains pour créer des surhommes devient la clé des pouvoirs des membres d’Alice.
Pas d’économie de munitions ni d’explosifs, Toru Fujisawa sort la grosse batterie avec Kai et Hayato. Et balles en plastique contre balles explosives, le duel est un peu pipé. Pas de temps mort pour un deuxième tome à 100 à l’heure, je ne vous lancerais pas le défi de compter les impacts de balles mais ça pourrait être un jeu amusant.
En tout cas, Fujisawa retrouve la hargne des premiers “Rose Hip Rose” et ça fait du bien !
Rose Hip Zéro (T2)
Auteur : Toru Fujisawa
Traducteur : Vincent Zouzoulkossky
Éditeur français : Pika
Format : 120 x 180, noir et blanc - sens de lecture original
Pagination : 192 pages noir et blanc
Date de parution : 3 décembre 2008
Numéro IBSN : 2-84599-963-3
Prix : 6,95 €
A lire sur la Yozone : Rose Hip Zero (T1)
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