LE SUJET
Cinq étudiants américains retrouvent un copain irlandais at home pour un week end de dégustation de champignons aux pouvoirs hallucinogènes.
Évidemment, certains se vautrent dans les bois, mangent les mauvais champignons et les tentes du campement ont été plantées près d’une étrange demeure où d’atroces faits se sont déroulés.
Bref, ça dégénère logiquement très vite !
CE QUE L’ON EN A PENSÉ
Traité sur le mode du slasher et/ou du survival (en restera-t-il au moins un ou une... ou plusieurs... ou aucun, telles sont les questions évidentes du film), ce « Shrooms » (diminutif de mushrooms -champignons, en anglais) propose de transplanter cinq étudiants américains en pleine forêt gaëlique avec pour seul guide un ancien copain de la bande (dont une blonde US est amoureuse).
Le fait est que si le film démarre très gentiment, tout se gâte évidemment très vite et que la petite équipe perd ses éléments un par un à la vitesse grand V.
Meurtres sanguinaires, voisinage de mystérieux forestiers très ralentis du bulbe, hallucinations (ou visions) d’êtres surnaturels ou de fantômes, le massacre est-il la conséquence directe des hallucinations engendrées par la consommation des champignons ou cette dégustation permet-elle à nos djeunes de voir ce qu’ils n’auraient jamais du voir ? On ne sait (enfin si, à la fin).
Efficace bien que sans grande originalité, bénéficiant de décors naturels passablement inquiétants, le film déroule son canevas horrifique en suivant les codes du genre. Et c’est ce qui fait son intérêt principal.
Si Paddy Breathnach n’invente rien, il filme sérieusement son idée de départ et se tient à son scénario tout en y intégrant quelques élements sociétals et légendaires de la verte Eirin (sur lesquels nombre de mes confrères ont glissé comme sur une plaque de verglas).
« Shrooms » se déguste donc à travers les clichés proposés et le principal intérêt du film est justement dans le fait qu’il n’est pas le résultat d’une tentative de ré invention du genre.
Pas original, mais pas désagréable non plus. Honnête donc.
Ils sont cinq, jeunes, enthousiastes, et puis, et puis... Promenons-nous dans les bois et mangeons n’importe quoi !
LE DVD
La version originale et la version Française en 5.1, sous-titres Français, quelques bonus plutôt intéressants (Scènes coupées, interview du réalisateur, tout particulièrement), pour moins de 15€, l’investissement peut être conseillé -sans trouble particuliers- aux amateurs.
CONCLUSION
Si la récolte n’est pas extraordinaire, on trouve dans cette forêt quelques spécimens d’imaginaire plutôt intéressants. Et tant qu’à faire des comparaisons, « Shrooms » est infiniment plus respectable que nombre de daubes amerloques (avec gros moyens) ou asiatiques (parfois c’est quand même très chiant) dont on nous vante les mérites à longueurs de journées.
Na !
Une petite déception cependant, ne pas avoir en DVD par chez nous l’équivalent de le version Blu-Ray (avec 7 minutes en plus) sortie ailleurs (même si cela comprend sans doute les scènes coupées proposées dans les bonus du DVD).
SHROOMS - DVD
Titre original : Shrooms (Irlande)
Genre : slasher - survival
Durée : 1h 20’ 54’’
Réalisation : Paddy Breatnach
Distribution : Lindsey Haun, Jack Huston, Max Kash, Alice Greczyn, Robert Hoffman, Maya Hazen, Sean McGinley, Don Wyncherley, Toby Sedgwick, etc.
Sortie en salle (France) : 6 août 2008
Échos Yozone : édito ciné août 2008
Édition DVD : BAC Vidéo
Parution : 17 février 2009
DVD 9, Pal, Zone 2, couleurs
Format film (DVD) : 16/9 compatible 4/3
Menu d’accueil : Français
Langues : Anglais & Français en 5.1
Sous-titres : Français, sans
Chapitres (menu dédié) : 8 et 9 via la zapette
Prix public conseillé (DVD) : 14,99€
Bonus édition DVD
Scènes Coupées et Fins Alternatives (15’47 en VOST) : quelques scènes intelligement coupées et des fins alternatives plutôt intéressantes où l’on comprend que le réalisateur a souhaité sortir du cadre fantastique pour retomber sur ses pieds.
Séquences de Tournage (16’28 en VOST) : extraits du tournage où comment se débrouiller avec peu de moyens (au finish)
Interview du réalisateur (5’38) : propos courts mais clairs et bonnes explications des intentions initiales et des objectifs du film.
Bêtisier (59’’ en VOST) : pas de grande surprise en si peu de temps.
Liens Internet vers : BAC Films & BAC Boutique
Bandes Annonces : Diary of the Dead, Ash Wednesday, Deceit, Soit Je Meurs, Soit Je Vaix Mieux, Back Soon.
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