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Civil War (T1)
Millar, McNiven
Panini Comics

Alors que les New Warriors s’apprêtaient à arrêter un groupe de super-criminels, l’un d’eux, Nitro, qui a la capacité de se faire exploser, fait un véritable carnage. Le nombre de victimes se compte par dizaines, dont une école primaire. Je vous laisse imaginer la réaction du public.
Plus qu’indigné, il est bouleversé, outragé et en colère. Les héros sont conspués, maltraités, voire pour certains agressés. L’Etat américain décide alors de faire voter une loi en urgence qui changera radicalement le paysage Marvel et ce pour très longtemps.



La loi en question est le « Registration Act ». Elle obligera désormais tous les super-héros à dévoiler leur identité secrète et à se faire connaître auprès des autorités. Ceux qui s’y refuseront seront traités comme des hors-la-loi avec les conséquences qui vont avec. Nos héros, après un débat plutôt houleux, en arrivent à se séparer en 2 groupes.
Ceux qui sont prêts à sacrifier la tradition de l’identité secrète sur l’autel de la sécurité. Nous retrouvons parmi eux, les 4 fantastiques, Iron Man, certains membres des Vengeurs et... Spiderman. Et oui, notre bon Spidey franchit le pas et dévoile au monde entier sa véritable identité. Et comment réagit son plus vieux détracteur J. J. Jameson ? Plutôt mal !
Face à eux, évidemment, le groupe des contestataires qui préfèrent devenir des hors-la-loi, estimant que cette loi est mauvaise parce qu’elle bafoue ouvertement le sacro-saint principe de liberté. Dirigés par le symbole de la liberté, Captain America, les hors-la-loi, qui comptent entre autres Hercule, Daredevil et Luke Cage, s’évertueront à contrecarrer toutes les manœuvres des nouveaux justiciers.
Je vous laisse imaginer le reste qui demeure somme toute assez classique avec bon nombre de combats et tout de même quelques surprises à laMillar. Et quelles surprises !!

Peut-on, ou plutôt, a-t-on le droit de sacrifier certains principes de liberté pour assurer la sécurité de la communauté ? Telle est la question posée par Millar. Et à cela, il ne répond pas vraiment mais laisse toute latitude au lecteur de se faire sa propre opinion au travers des pensées et des doutes de tous les protagonistes. C’est d’ailleurs là un des intérêts de son écriture. Pas de manichéisme, pas d’opinions réellement tranchées, tout dépend des valeurs propres à l’individu, que ce soit le lecteur ou l’acteur.
Nous avons le droit, en plus de la saga en sept épisodes, à certains passages qui nous apportent d’autres points de vue sur tous ces évènements. Ce sont des opinions pas forcément très objectives mais au moins ce sont des points de vue pris de l’extérieur des 2 groupes.

Avant de conclure, un petit mot sur le visuel.
Concernant la saga en elle-même, l’ensemble est très propre, détaillé sans être fouillis, un découpage classique et clair, les dessins de McNiven sont tout à fait dans le ton et représentent un très bon exemple de ce qui se fait de mieux en ce moment chez Marvel. De même, les épisodes annexes sont d’une facture tout aussi bonne, même si les styles diffèrent quelque peu. Je vous laisse juge, mais franchement, c’est du très bon.

Incontournable, que dis-je indispensable, ce premier tome de “Civil War” est un achat obligatoire pour celui (ou celle) qui s’intéresse un tant soit peu à l’univers Marvel.


Civil War (T1)
- Genre : Comics
- Nationalité : Américaine
- Auteur : Mark Millar
- Dessinateur : Steve McNiven
- Éditeur : Marvel France
- Collection : Marvel Deluxe
- Date de parution : 25 septembre 2008
- Format : relié
- Nombre de pages : 290
- Prix : 28,00 €
- ISBN : 2809404895


Illustrations © Marvel, Panini Comics, Millar, McNiven (2008)



OSJ \(^__^)/
26 octobre 2008




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