Synopsis
De nos jours, un docteur et son assistante retiennent au sein d’une organisation inconnue un homme dont les ancêtres ont participé à la Troisième Croisade à Jérusalem. Pour d’obscures raisons pouvant avoir une incidence sur l’avenir du Monde, ils utilisent sur cet homme une technologie lui permettant de revivre les évènements d’un de ses ancêtres, Altaïr. En 1191, ce dernier est un assassin, membre d’une puissante guilde qui le rejette à cause de ses manquements au code d’honneur et lui donne une ultime chance de redevenir l’un d’entre eux en reprenant à zéro sa formation et les épreuves qui vont avec. Au sein d’une double intrigue dont l’une doit lui permettre de regagner son rang, Altaïr doit exécuter les missions qu’on lui donne tout en prenant conscience que ses actions influent sur quelque chose d’autre qui se trame dans l’ombre.
Le Test
Un Gameplay au point
Un didacticiel rapide et concis nous permet rapidement de prendre en main notre personnage et de jouer avec l’environnement. Altaïr peut quasiment tout faire, marcher lentement, se dissimuler dans la foule en priant comme un érudit, courir, sprinter, grimper partout du moment qu’il a une prise et surtout sauter dans le vide. Un passage magnifique qui se reproduit à chaque fois que l’on accède à un point stratégique en hauteur qui permet de mettre à jour la carte de notre héros. Ce saut de l’ange dans le vide avec atterrissage dans un chariot de paille se nomme « Le Saut de Foi », une technique réalisable que par les Assassins. Pour le coté pratique, les allés et venus à cheval rappelle Oblivion avec un plus concernant les sauts qui sont de toutes beauté. Cela dit les routes ne sont pas non plus des parcours d’obstacles et le cheval ne grimpera nulle part. Néanmoins pour rester dans la comparaison avec Oblivion, ici on ne fait pas ce qu’on veut et les « séquences » sont souvent coupées par l’ordinateur afin d’aller à l’essentiel sauf en ville où quand on a terminé la mission principale on a le choix d’accélérer la séquence afin de retourner directement devant le chef de la guilde pour rendre compte de ses actes où rester en ville pour finir les quêtes facultatives permettant de débloquer des bonus.
Au combat, Altaïr est redoutable. Les parades sont par exemple somptueuses et surtout mortelles pour les assaillants. Après quelques missions, notre assassin a récupéré tout son arsenal confisqué après son évincement, particulièrement la lame secrète cachée dans sa manche gauche. On comprend que le jeu soit déconseillé au moins de 18 ans quand on approche lentement d’une cible, qu’on sort la lame et qu’en un coup on poignarde la victime dans l’abdomen tout en l’accompagnant au sol pour obtenir son dernier souffle. Le geste est diablement efficace et la scène terriblement cinématographique. Peut-être y-a-t-il là une piste à suivre…
En bref
Assassin’s Creed est sorti le 28 novembre 2007 sur Xbox360 et Ps3 après 4 ans de développement par les studios de Montréal qui au début du projet venaient juste de finir un certain Prince Of Persia : les Sables du Temps. Résolument orienté Next Gen, un véritable pari à l’époque, le jeu surprends par sa beauté et sa fluidité au niveau des mouvements et pour cause : 250 designers ont travaillé de concert pour élaborer cet environnement de jeu et plusieurs milliers de gestes ont été enregistrés sur des comédiens équipés de capteurs pour atteindre également ce niveau de réalisme comme aucun jeu ne l’a fait auparavant. Observer jusqu’au faucon qui s’envole d’une tour d’observation quand vous arrivez à son sommet, on n’est pas dans un documentaire animalier mais la scène est aussi bluffante qu’anodine (que celui qui fait des safaris dans les jeux lève la main…personne ? Bon ça va).
Assassin’s Creed est superbe, Ubisoft a remporter un pari risqué en misant sur la Next Gen il y a 4 ans et il est clair que l’éditeur s’est taillé la part du lion sur ce marché en pleine expansion. On attend à présent les sorties à venir avec beaucoup d’intérêt. Le scénario muni de sa double intrigue tient en haleine et la seule chose qu’on regrettera sera certainement de le finir (tout du moins la quête principale sans les bonus). Car quand on en a terminé, on ne peut que rêver d’une suite…ou peut être mieux qui sait.
Fiche technique
Editeur : Ubisoft
Genre : Action
Sortie : 28 novembre 2007
Nombre de joueurs : 1
Support : Ps3, Xbox 360 et PC
Public : PEGI 18+
Prix : 70 € neuf
Durée de vie : au moins 20h en se faisant plaisir.
Par Ludo