Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Du transgenre, en voilà !
Le quadrille des assassins de Hervé Jubert
Délices & Daubes n° 114


Bon, les gens, je continue à faire des découvertes et à vous en faire profiter. Ne vous en plaignez pas. En l’occurrence il s’agit d’un certain Hervé Jubert, auteur connu et reconnu, mais pas de moi. Pardon à vous et à lui mais on ne peut pas avoir tout lu… Personne… Même les vieux.

Alors là, je retire mon chapeau à plumes virtuel de ma vraie tête et, tel un mousquetaire, j’en fais des pirouettes jusque par terre. Je n’ai pas forcément bon goût (n’est-ce pas, chers lecteurs ?) mais je vous le fais partager. Lisez, si ce n’est déjà fait, “Le quadrille des assassins”, Points Fantasy, 369 pages, 2008, qq nieuros.

C’est un roman d’aventures, mâtiné de SF, de polar, de fantastique, et même, si vous y tenez vraiment, de fantasy (la magie avant c’était fantastique mais comme ça vend pas, maintenant c’est fantasique). Hervé nous conte l’histoire d’une petite sorcière boulotte et quinqua, Roberta Morgenstern, avec des yeux verts extras et un caractère de cochon qui, aidée par un jeunot plein de muscles et d’audace, Clément Martineau, va résoudre une énigme abracadabrante et diabolique (je pèse mes mots).

Dans ce drôle de monde du futur les traceurs surveillent tout, le crime n’est plus possible. Sauf dans les villes touristiques du Comte Palladio où cette nanotechnologie est prohibée. Jack l’Éventreur est de retour à Londres. Normal, c’est un Londres artificiel du XIXe siècle. Mandatée par le Bureau des Affaires Criminelles, Roberta va enquêter, aidée par le jeune Martineau. Leur traque va ensuite les amener dans un Paris du XVIIe où sévit La Voisin, puis à Venise (la vraie restaurée) et enfin dans un Mexico reconstruit réservé à l’élite. Palladio, le maître de ces 4 villes doit être concerné par cette histoire.

Silvouple, ne lisez pas la quatrième de couv à la con comme d’hab, qui « spoile » grave, bêtement et inutilement. Laissez-vous entraîner dans ce voyage où nos deux héros, aidés par des pouvoirs, des gens et des bêtes (dont un hérisson télépathe), vont courir longtemps après ce quadrille-quatuor d’assassins venus du passé. Et découvrez le fond de cette intrigue.

De la littérature comme j’aime, prenante, enlevée, drôle, bien écrite, délassante et pas prise de tête.

Merci M’sieur Jubert, je lirai les tomes suivants de votre “Trilogie Morgenstern”


Henri Bademoude
27 juillet 2008


JPEG - 17.6 ko



Chargement...
WebAnalytics