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Les Proies : Gonzalo Lopez-Gallego s’explique
Interview exclusive du réalisateur de Les Proies
25 janvier 2008


Contrairement à bon nombre de nos confrères, ce n’est pas dans l’agitation du 15e Festival du film fantastique de Gérardmer que nous avons vu « Les proies ». A cette époque, le film s’appelait encore « Le Roi de la montagne / El Rey de la montaña » et c’est en salle de projection parisienne que nous avons pu découvrir le 3e long-métrage de Gonzalo Lopez-Gallego. Le film m’avait plu et Michel Burnstein, en charge des relations avec la presse pour Bossa Nova, m’a donc très logiquement contacté, depuis les Vosges, pour organiser un entretien téléphonique exclusif avec le réalisateur du film.

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Gonzalo Lopez-Gallego (réalisateur)

Gonzalo Lopez-Gallego (réalisateur)

Pour commencer, pouvez-vous rapidement vous présenter à nos internautes ?

Mon nom est Gonzallo Lopez-Gallego, je suis un réalisateur espagnol de Madrid et je suis à Gérardmer où mon film, « Le roi de la montagne » concourt au Festival du Film Fantastique.

« Les Proies » est votre première incursion dans la cinéma de genre ?

« Le Roi de la Montagne », devenu « Les Proies » est mon troisième long-métrage. Mais c’est en effet mon premier film qui aborde le genre du thriller psychologique et du film d’horreur. En fait c’est le premier film dont je n’ai pas écrit moi-même le scénario. Un producteur a remarqué mon travail sur mes films précédents, il a aimé ce que je faisais et m’a proposé de mettre en scène un scénario de Javier Gullón. A l’origine, le script était différent. J’y ai apporté pas mal de changements. Nous avons travaillé pendant une année avec Javier Gullón à la réécriture du film. C’était une toute nouvelle expérience pour moi de travailler sur un projet dont je n’étais pas le géniteur.

Votre film se situe à la frontière entre le thriller, le drame, l’horreur et même le jeu vidéo. Quelle a été votre principale motivation pour accepter de vous lancer dans l’aventure ?

Hum….Laissez-moi vous dressez un rapide historique du projet. A l’origine, l’intrigue était complètement différente. Dans le script initial, les chasseurs étaient des types venus d’ailleurs. Des étrangers qui s’offraient une partie de chasse. Mais je n’étais pas entièrement satisfait par ce concept qui avait déjà été exploité dans d’autres films. Nous avons donc planché sur le scénario pour trouver des monstres qui soient encore plus effrayant que tout ce que l’on peut imaginer. Nous avons bien entendus explorer de nombreuses pistes et finalement, nous avons trouvé des tueurs qui répondaient parfaitement à nos attentes et donnaient toute la structure narrative à notre film.
C’est à partir de ce moment là que le projet a commencé à prendre forme. Nous nous sommes alors consacrés au périple de notre personnage principal, chaque pièce du puzzle prenant désormais naturellement sa place jusqu’à la révélation finale. Dès lors, j’avais en main les cartes pour bâtir mon film, tant sur le plan du scénario que sur celui de l’agencement de la mise en scène, du climax, de la photographie, la caméra devenant au fil des minutes les yeux de la forêt épiant les protagonistes en fusionnant la forme classique du thriller à celle du jeu vidéo. Je voulais que ce soit un film où le spectateur ne comprend pas ce qu’il se passe jusqu’à ce que la mutation narrative du récit révèle l’ampleur du drame auquel son protagoniste est confronté.

N’avez-vous pas peur que l’accroche de votre film, « Un jeu mortel », désamorce justement le twist final de votre film ?

A vrai dire, j’en ai eu connaissance hier. Je ne sais pas quoi vous répondre. Je n’ai de toute façon aucun pourvoir là-dessus. J’espère simplement que les personnes qui s’occupent de la promotion du film ont réfléchis à deux fois, voir plus que ça, avant d’accoler cette accroche à mon film.

Pouvez-vous nous parler du tournage de « Les proies » et des difficultés que vous avez pu rencontrerperdu dans les bois au sommet des montagnes ?

Ca a été difficile, effectivement. C’était 7 semaines en immersion dans les montagnes sans grand-chose pour nous protéger ? Chaque jour s’était un nouveau défi contre la pluie, le froid, En même temps, ces conditions de tournage en mode réel étaient positives pour donner de la crédibilité à notre travail. J’aime tourner, j’aime l’aventure et ce que l’on voit à l’écran reflète exactement les conditions que nous avons affrontées. C’est vrai que nous avons été chanceux car rien de vraiment désagréable nous est arrivé, mais ce genre de pratique renforcent d’autant plus la cohésion de l’équipe qui se comporte chaque jour un peu plus comme une grande famille. Bon, il est vrai qu’il y a eu des moments de lassitude, quand après une longue éclaircie nous voyions arriver le retour de la pluie. L’un de nos pires imprévus, c’est la scène où le groupe de traqués doit traverser une rivière. Nous avions bien entendu repérer les lieux auparavant. C’était supposé être une petite rivière calme, avec un passage à gué praticable, où les protagonistes étaient sensés se reposer, prendre soin de leur blessures. Mais avec les trombes d’eau qui sont tombées les jours précédents, quand nous sommes arrivés sur les lieux à 6 du matin, après une nuit très courte, l’endroit s’était transformé en un véritable torrent et nous avons du réécrire la séquence au pied levé pour prendre sa nouvelle configuration en compte.

(Quelques minutes de cette interview sont à la traduction et viendront le compléter dans quelques heures)

YO-LIENS

  • La critique du film
  • Le film annonce (vost)

    INTERNET

    Le site officiel : http:/www.lesproies-lefilm.com


  • Bruno Paul
    14 juillet 2008



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