Genre : Animation
Durée : 1h30
Avecles voix Vo/VF de Mike Myers/Alain Chabat (Shrek), Eddie Murphy/Med Hondo (l’âne), Cameron Diaz/Barbara Tissier (princesse Fiona), John Lightgow/Philippe Catoire (Lord Farquaad), Robin des bois (Vincent Cassel/Vincent Cassel)
Shrek est un ogre, mais un ogre plutôt tranquille, qui ne demande qu’une chose : couler des jours paisibles dans le marécage où il a élu domicile. Solitaire, par la force des choses - l’apparence d’un ogre est loin d’être séduisante et la puissance de leur odeur, en particulier de leur haleine fétide, est loin d’inspirer la sympathie - il entretient sa tranquillité en effrayant gentiment ses voisins lorsqu’ils pénètrent son territoire.
Malheureusement pour lui, Lord Farquaad, le régent, de courte taille, du royaume, proclame toutes les créatures de conte de fée hors la loi et, après les avoir fait capturer, les force à s’installer dans le domaine putride que Shrek s’est approprié.
Très mécontent de cette situation, notre vert compagnon (car comme chacun sait, la couleur de peau des ogres est verte), guidé par un âne aussi bavard qu’envahissant, depuis qu’il a décidé de devenir l’ami de notre géant vert, se rend dans la ville fortifiée de DuLac (place forte ayant certainement appartenue au célèbre Lancelot) pour demander réparation à Lord Faquaard. Ce dernier, dont le seul désir est d’être intronisé roi, lui propose un marché : délivrer la princesse Fiona de la tour où elle emprisonnée et sous la garde d’un Dragon cracheur de feu. En l’épousant, Farquaad pourra enfin prétendre devenir Roi et Shrek pourra récupérer son marécage vidé de ses indésirables pensionnaires.
Présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, cette dernière production des Studios DreamWorks est une nouvelle et incontestable réussite.
DreamWorks, choisit, avec Shrek, de revisiter l’univers des contes de fée, mais opte pour une vision diamétralement opposée à celle de Disney, son illustre concurrent en matière d’animation. Si le film débute classiquement par l’ouverture d’un livre de conte et une voix-off introduisant une histoire de princesse attendant son charmant, notre ogre, installé dans ses toilettes de campagne, ne tarde pas à crier au n’importe quoi, avant de déchirer l’ouvrage et de le balancer aux orties. Le ton est donné, Shrek, sans être totalement trash se veut avant tout irrévérencieux. Perrault, Grimm et consorts, assaisonnés à la méthode Disney, n’ont qu’à bien se tenir. Le héros est loin d’être un séduisant chevalier, son fringuant destrier n’est qu’un âne bavard juste bon à lui taper sur les nerfs et Lord Farquaad absolument pas le prince charmant stéréotypé, mais un régent complexé par une toute petite taille. Quant à la princesse, elle a aussi son secret et il s’avère que son geôlier n’est pas exactement un Dragon mais une Dragonne, tourmentée par le désespoir amoureux. Pourtant dans ce récit, les références aux contes de notre jeunesse sont légion et leurs représentants pratiquement tous présents. Cendrillon, Blanche Neige et ses 7 nains, les 3 petits cochons, Pinocchio et bien d’autres sont ici cantonnés à des rôles de guest-stars. S’il est clair que Shrek pointe la mièvrerie des productions Disney du doigt, et qu’il persiste même dans l’élaboration des décors, la ville de DuLac rappelle étrangement un célèbre parc d’attractions, il n’hésite pas à emprunter également au monde de la publicité et au cinéma : à l’image de la princesse Fiona, férue de Kung-fu, qui se débarrasse de la bande à Robin des Bois en reprenant l’exacte chorégraphie de Trinity dans « Matrix » (film, s’il faut le rappeler, largement nourri de références aux histoires pour enfants).
Si l’on en doutait encore, Shrek confirme que l’animation assistée par ordinateur n’est quasiment plus limitée par la technologie mais plutôt par celle de l’imagination, si, bien entendu, on met de côté les coûts de production. D’ailleurs, les personnages sont si présents, réussis et attachants que l’on en oublie, au bout d’un moment, leurs origines virtuelles.
Bruno Paul
Ce film d’animation en 3D se situe à fond dans le comique, si vous voulez vous fendre la poire pendant 1 heure, c’est le film à voir.
Shrek, est un ogre solitaire qui veut le rester. Après l’invasion de son marais par des personnages enchantés que le seigneur a chassés du royaume, Shrek vas devoir accomplir une tâche particulière pour pouvoir réintégrer son domaine : sauver une belle princesse prisonnière d’un dragon.
Histoire de conte de fée classique direz-vous, pas vraiment, même si l’on a tous les standards du genre, dragon, prince, miroir magique, et autre lutin. Le mélange est si subtil et si moqueur que le résultat est plutôt drôle sans jamais être vulgaire. (C’est un film tout publique). A la fois moqueur des studios Disney, leur rival, Dreamworks signe là un très bon divertissement. Tous les sujets y sont abordées, les séquences à la Matrix, les références publicitaires et autres clins d’oeil sont à foison.
Duand d’autres personnes préfèreront les films d’action du genre « Fist of legend », « Shrek » sera vu par les autres personnes qui veulent surtout pas se prendre la tête et passer une très bonne soirée.
Je vais me résumer en 3 mots : film à voir !!
Yodok
FICHE TECHNIQUE
Titre original :SHREK
Réalisateur : Andrew Adamson, Vicky Jenson
Scénario : Ted Elliott, Terry Rossio, Joel Stillman, Roger S. H. Schulman d’après le livre de William Steig
Producteurs : Jeffrey Katzenberg, Aron Warner, John H. Williams
Coproducteurs : Ted Elliott, Terry Rossio
Producteur associé : Jane Hartwell
Producteurs exécutifs : Penney Finkelman Cox,Sandra Rabins, Steven Spielberg
Coproducteur exécutif : David Lipman
Musique originale : Harry Gregson-Williams, John Powell
Musique aditionelle : James McKee Smith
Montage : Sim Evan-Jones
Distribution des rôles : Leslee Feldman
Création des décors : James Hegedus
Direction artistique : Guillaume Aretos, Douglas Rogers
Création des costumes : Isis Mussenden
Production : DreamWorks SKG, Pacific Data Images (PDI)
Distribution : United International Pictures (UIP)
INTERNET
http://www.shrek.com