Dans le pays de Bhealfa les tyrans s’en donnent à cœur joie. Deux empires antagonistes se partagent le pays. Entre les deux la résistance essaie de lutter.
Reeth Cadalson est un guerrier quasi invincible qui cherche à éradiquer le mal qu’il porte au plus profond de son corps. Il se transforme périodiquement en guerrier fou furieux et décime ennemis et amis. Nul n’a réussit à le guérir de ces crises et il erre dans tout le pays, depuis des années, à la recherche d’un magicien qui pourrait le guérir. Il fait la rencontre de Kutch Pirothon, apprenti mage de son état et tous deux portent secours à Karr, un patricien qui se révèle être un des leader de la résistance. Tout ce beau monde va rentrer dans la résistance qui œuvre dans l’ombre pour renverser le pouvoir en place. Dès lors intrigues politiques et batailles hors du commun vont s’entrelacer pour produire une appétissante fresque de fantasy au milieu de laquelle on ne s’ennuie pas un instant.
Car si l’approche est classique, magie et paladins étant évidemment omniprésents dans ce roman, on ne peux ignorer tous les efforts pour rendre crédible les forces en présence dans ce monde imaginaire. Résister ne consiste pas uniquement à combattre avec des armes, mais réussir à s’intégrer dans la société existante pour soulever les leviers politiques existants. Et Nicholls réussit également dans cet exercice à présenter un roman équilibré.
En définitive dans l’éveil du vif argent, Nicholls réussit un bien meilleurs exercice que dans la navrante trilogie des orcs dont il nous avait gratifié dans le passé. Certes le roman, comporte encore des éléments un peu simplistes, mais il constitue une bonne surprise.