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Zodiac
Neal Stephenson
Gallimard, FolioSF, roman (traduction), éco-thriller, 416 pages, avril 2006, 7,40€

Sangamon Taylor est un brillant chimiste militant écologiste. Il vit comme un marginal, se défonce au protoxyde d’azote (entre autres) et passe son temps à prélever des échantillons dans le port de Boston, déguisé en Dark Vador pour plonger dans les égouts, ou à bord de son Zodiac au moteur surpuissant.



On ne présente plus Neal Stephenson, écrivain états-unien de science-fiction multiprimé (Prix Locus et Hugo 1996 pour « L’Âge de Diamant », Grand Prix de l’Imaginaire 1997 pour « Le Samourai Virtuel », Prix Locus 2000 pour « Cryptonomicon », etc.)

Ce « Zodiac » sorti en 1988 est un thriller écologique qui n’a rien de science-fictif. Publié en Denoël Lunes d’Encre en 2002, il a été ré édité par FolioSF en 2006.

L’intrigue est loin d’être originale : de vilains industriels rejettent des saletés dans le port (PCB, substances organochlorées) et le héros va se charger de les dénoncer aux médias. Ces industriels sont associés aux politiques et, comme d’habitude aux U.S.A., les médias, eux, sont intègres.

Ce roman est écrit en petites phrases courtes pour coller à une action qui ne s’arrête jamais. Malgré tout, sur 400 pages, c’est long.

Pendant les trois premiers quarts du livre, Sangamon agit à Boston avec son organisation la GIE, passe ses soirées avec son coloc adepte de heavy metal Bart, se fâche avec sa petite amie Debbie et mange au resto vietnamien.
Dans le dernier quart du livre il se fait ou retrouve de nouveaux amis, un indien tireur à l’arc, un pur génie en tout (chimie, biologie, etc.) et un activiste écologiste comme lui à la réputation (usurpée) de terroriste.

Il doit être plus facile de suivre les aventures trépidantes de S.T. si on est bostonien et si on connaît parfaitement la ville parce qu’un plan pourrait s’avérer utile pour s’y retrouver dans tous ces noms de rues, de quartiers ou de bras d’eau.

L’originalité du roman réside dans son ton « moderne » et dans son humour grinçant. Quoique là encore, sur la longueur, on finisse par se lasser. En passant, on apprend des choses en chimie organique, en microbiologie, en moteurs de bateaux et sur la dispersion des préservatifs dans les ports.

La dernière page de remerciements nous apprend qu’à l’époque, Neal Stephenson était très entouré et a bénéficié de nombreux conseils et avis pour ce roman (« de jeunesse » ?)

Titre : Zodiac (Zodiac, 1988)
Auteur : Neal Stephenson
Traduction de l’américain : Jean-Pierre Pugi
Couverture : Kevin Capizzi
Première édition (France) : Denoël, coll. Lunes d’Encre (2002)
Éditeur : Gallimard
Collection : Folio SF
Numéro : 246
Catégorie : F9
Directeur de collection : Pascal Godbillon
Format (en cm) : 17 x 10,8 (poche)
Pages : 416
Dépôt légal : avril 2006
ISBN : 978-2-07-033691-3
Prix : 7,40€


Hervé Thiellement
16 février 2008


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Couverture de la première édition française (Denoël Lunes d’Encre, 2002) sans rapport avec le texte !



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