Carlos Nine est né en Argentine en 1944. S’il est reconnu internationnalement comme illustrateur, il vient sur le tard à la bande dessinée et ce n’est que dans les années 90 qu’on le voit apparaître en France avec « Meurtres et Chatiments » (1991, Albin Michel), « Fantagas »
(1995, Delcourt - repris en 2006 aux éditions Les Reveurs), « Le canard qui aimait les poules » (1999, Albin Michel) qui reçoit le prix Alpha-Art du meilleur album étranger au festival d’Angoulème en 2001.
Les années 2000 livrent « Oh merde, les lapins ! » (2002, Les Reveurs), les trois albums de « Pampa » chez Dargaud (2003 à 2005), il rejoint l’aventure Donjon scénarisée par Lewis Trondheim et Joann Sfar chez Delcourt avec Crève-coeur (Donjon Monsters T8, 2004), signe « Prints of the west » (2004, Rackam).
La parution de « Siboney », publié chez Les Rêveurs, et d’Hommage à l’arrière cour, aux éd. Rackham, ses deux nouveaux ouvrages, est l’occasion pour la Galerie Daniel Maghen de présenter en exclusivité, et pour la première fois en France, une exposition vente consacrée à l’œuvre de ce génie du graphisme.
Dessinateur, illustrateur, peintre, l’artiste argentin Carlos Nine est un créateur hors pair.
Son œuvre est protéiforme, étonnante, unique, et, ses personnages, les fabuleux habitants d’un univers à la fois noir et chimérique.
« Siboney » est la suite de « Fantagas », superbe polar publié par Delcourt en 1995 et réédité par Les Rêveurs en 2006. Ici, l’inspecteur Pernot traque un effroyable criminel, Fantagas. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’à la nuit tombée et sous l’emprise de l’alcool, c’est lui-même qui devient le meurtrier qu’il doit mettre hors d’état de nuire. Puis, il y a Siboney, la chatte assassine, qui n’est pas là pour faciliter les choses…
Quant à « Hommage à l’arrière cou »r, son éditeur dira « qu’il sort tout droit d’une étrange maison qui s’élève dans la banlieue paisible d’une très grande ville et qui ressemble en tout et pour tout à une gare victorienne. Sorte de catalogue, collection d’idées, croquis, projets, ce livre est aussi le fruit d’un travail de mémoire, réflexion sur la création, sur les gens et les choses qui la stimulent et la nourrissent »
Vous savez tout, j’espère que cet article composé grace aux informations fournies par la galerie Daniel Maghen (merci Yamila) vous donnera l’envie de la rencontre.
Rendez-vous à la galerie Maghen
47, quai des Grands Augustins
75006 Paris
01 42 84 37 39
Les illustrations présentées sont des extraits de planches originales présentées sur le site de la galerie Daniel Maghen.
© Carlos Nine