Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Equilibrium
Film américain de Kurt Wimmer (2002)
9 juillet 2003


Genre : Science fiction dystopique
Durée : 1h47

Avec Christian Bale (John Preston), Emily Watson (Mary O’Brien), Taye Diggs (Brandt), Dominic Purcell (Seamus), Sean Bean (Partridge), Sean Pertwee (Père), Christian Kahrmann,John Keogh, William Fichtner, Angus MacFadyen, David Barrash, Dirk Martens, Taye Diggs, Matthew Harbour, ..., et Kurt Wimmer (une victime rebelle)

Mêlant allègrement les influences de « Farenheit 451 » (le personnage principal, les autodafés et destructions d’œuvre d’Art), « 1984 » (la dictature par les enfants, l’omniprésence du Père) ou « Le meilleur des mondes » (la prise de drogue institutionnalisée), « Equilibrium » nous projette au lendemain de la 3ème guerre mondiale, dans une société fasciste où les émotions, jugées responsables de tous les maux, sont désormais bannies. Alors que le comportement de la population est régulé par une prise quotidienne et obligatoire de Prozium, un psychotrope dont la propriété n’est autre que d’annihiler les sentiments, le « Grammaton Cleric », corps d’élite du pouvoir adepte du Gun-Kata (sorte d’art martial avec un flingue), traque sans relâche les poches de résistance du sentimentalisme et du romantisme. Mais un matin, John Preston (Christian Bale), un de ces fameux Cleric, déstabilisé par la trahison de son co-équipier (Sean Bean) et l’arrestation de sa compagne, manque de s’injecter sa dose journalière et commence à éprouver des sensations nouvelles, à commencer par la compassion.

S’il est clair que « Equilibrium » n’apporte pas grand chose aux modèles dystopiques des oeuvres dont il se nourrit, Kurt Wimmer, plus connu pour ses talents de scénariste (« Sphère », « L’affaire Thomas Crown »), parvient, à l’instar du George Lucas de la première heure (« THX-1138 »), à se jouer de son évident manque de moyen pour bâtir un très honnête récit d’anticipation aux décors minimalistes, à l’esthétisme glacé et au propos soutenu, qu’il dynamise de quelques scènes d’actions épileptiques directement inspirées du cinéma asiatique (et non de « Matrix », comme s’égareront à le penser les cinéphiles du vendredi soir).

Servi à l’écran par un casting de luxe - Christian Bale (« AmericanPsycho », « Le règne du feu »), Emily Watson (« Dragon rouge »), Sean Bean (« Le seigneur des anneaux ») - cette série B au charme désuet possède, en outre, les qualités de ses petits défauts et s’offre, en cette période troublée par les retours fracassants de Néo et du Terminator, comme un moment d’accalmie bienvenue entre déluge d’effets spéciaux et tempête pyrotechnique.

Mai 2003 pour Présence d’Esprit

FICHE TECHNIQUE

Titre original  : Librium

Réalisation : Kurt Wimmer
Scénario : Kurt Wimmer

Producteur(s) : Jan de Bont, Lucas Foster
Coproducteur(s)  : Sue Baden-Powell
Producteur(s) associé(s) : Ninon Tantet
Producteur(s) exécutif(s) : Andrew Rona, Bob Weinstein, Harvey Weinstein

Musique originale : Klaus Badelt
Musique additionnelle : Ramin Djawadi, Geoff Zanelli
Image : Dion Beebe
Montage : Tom Rolf, William Yeh
Distribution des rôles : Juel Bestrop, Jeanne McCarthy, Lucinda Syson
Création des décors : Wolf Kroeger
Direction artistique : Erik Olson, Justin Warburton-Brown
Décorateur de plateau : Anne Kuljian, Otu Tetteh
Création des costumes : Joseph A. Porro

Production : Blue Tulip
Distribution : TFM Distribution [fr]
Effets spéciaux : Digital Firepower, Pacific Title Art Studio, Post Logic Studios, R !ot Pictures


Bruno Paul
9 juillet 2003



JPEG - 13.2 ko



JPEG - 6.3 ko



JPEG - 7.1 ko



JPEG - 6.3 ko



JPEG - 8.3 ko



Chargement...
WebAnalytics