Genre : Fantastique
Durée : 1h53
Avec Ashton Kutcher (Evan Treborn), Melora Walters (Andrea Treborn), Amy Smart (Kayleigh Miller), Elden Henson (Lenny Kagan), William Lee Scott (Tommy Miller), John Patrick Amedori (Evan à 13 ans), Irene Gorovaia (Kayleigh à 13 ans), Kevin Schmidt (Lenny à 13 ans), Jesse James (Tommy à 13 ans), Logan Lerman (Evan à 7), Sarah Widdows (Kayleigh à 7), Jake Kaese (Lenny à 7), Cameron Bright (Tommy à 7), Eric Stoltz (George Miller), Callum Keith Rennie (Jason Treborn), Lorena Gale (Mrs. Boswell), Nathaniel DeVeaux (Dr. Redfield), John Tierney (Priest), Kendall Cross (Mrs. Kagan), John B. Lowe (Professeur Carter)
Enfant, Evan (Ashton Kutcher) était victime de crises aux moments les plus intenses de son existence, des pertes de contrôle et de mémoire, assimilables à de véritables trous noirs. Désormais étudiant à l’université, il découvre, en feuilletant les vieux journaux dans lesquels il consignait ses journées, qu’il possède la faculté de revivre ses instants de troubles et qu’il peut, cette fois, agir sur le cours des évènements. Mais, à son retour, les modifications apportées ont complètement transformé le présent, et le jeune homme va devoir se lancer dans une série d’aller-retour pour tenter de sortir ses proches des méandres dans lesquels il les a précipités.
Alors que chacun d’entre-nous a, un jour, rêvé de pouvoir revenir en arrière afin de modifier un détail du passé, The Butterfly Effect entreprend d’illustrer les dangers d’une telle possibilité en mêlant les préceptes de la théorie du chaos à la thématique du voyage dans le temps. Mais, plutôt que de nous embarquer dans une bande verbeuse au contenu hermétique, le récit, servi par une mise en scène efficace, choisit d’explorer le sujet du point de vue humain, en abordant les traumatismes de l’enfance, comme la violence ou la pédophilie, et leurs répercutions, comme la toxicomanie, la prostitution, mais aussi la maladie ou simplement le mal-être. Tandis que Ashton Kutcher (The guests, Just married) surprend dans ce registre si éloigné des comédies adolescentes auxquelles il était abonné, Eric Bress et J. Mackye Gruber (déjà responsables du script assez jouissif de Destination Finale 2) signent avec ce second scénario un premier film intrigant et sympathique, malgré une certaine violence et un réalisme cru, pour tisser une toile aux tableaux saisissants, apte à confondre le spectateur entre mécanique temporelle et psychiatrie. Un premier long-métrage prometteur, qui se meut aux frontières des genres, entre comédie dramatique et sentimentale, chronique sociale et divertissement fantastique.
FICHE TECHNIQUE
Titre original : The Butterfly Effect
Réalisation : Eric Bress, J. Mackye Gruber
Scénario : J. Mackye Gruber Eric Bress
Producteur : Chris Bender, A.J. Dix, Anthony Rhulen, J.C. Spink
Coproducteur : Lisa Richardson
Producteur exécutif : Cale Boyter, Richard Brener, Toby Emmerich, Jason Goldberg, David Krintzman, Ashton Kutcher, William Shively
Musique originale : Puddle of Mudd, Staind, Michael Suby
Image : Matthew F. Leonetti
Montage : Peter Amundson
Distribution des rôles : Carmen Cuba
Création des décors : Douglas Higgins
Direction artistique : Shannon Grover, Jeremy Stanbridge
Décorateur de plateau : Sam Higgins, Ian P. OBriain
Création des costumes : Carla Hetland
Maquillages : Angelina P. Cameron, Stan Edmonds
Son : Lon Bender, Geoffrey G. Rubay
Production : Bender-Spink Inc, Blackout Entertainment, FilmEngine,
Katalyst Films
Distribution : Metropolitan Filmexport
