Chargement...
YOZONE
Le cyberespace de l'imaginaire




Pensionnat (Le)
Film Thaïlandais de Songyos Sugmakanan (2006)
22 août 2007


Ours de Cristal au 57ème Festival de Berlin
Prix Cannes Junior 2007

Genre : Drame Fantastique
Durée : 1h47

Avec Charlie Trairat (Ton), Sirachuch Chienthaworn (Vichien), Jintara Sukaphatana (Mademoiselle Prani), Jirat Sukcharoen, Thanabodin Suksaeresup, Pagasit Puntarat, Anuchit Panudseranee, Suthipongse Thatphithakkul, Nipawan Taweepornsawan, Nattaporn Tmeeruks, Monton Arnupabmard, ....

Envoyé en pensionnat par son père au beau milieu de sa 5ème parce qu’il il a vu ce qu’il n’aurait du voir, Ton, le solitaire, fini par lier amitié avec Vichien, l’ancien occupant de sa place de dortoir, mort noyé quelques années plus tôt dans la piscine de l’établissement.

Si la lecture de ce court résumé évoque irrémédiablement « L’échine du diable » de Guillermo Del Toro, ce premier long-métrage solo de Songyos Sugmakanan (déjà co-réalisateur de « My Girl ») n’a finalement que peu à voir avec celui de son homologue mexicain. Certes, l’un comme l’autre font partie de ses films rares qui explorent avec justesse le monde de l’enfance. Mais là où « L’échine du diable » jouait la carte de l’horreur, quelle soit réelle (la guerre d’Espagne et ses exécutions sommaires) ou surnaturelle (les apparitions du fantôme), « Le pensionnat » utilise le ressort fantastique comme médium des émotions de son héros. Le réalisateur connaît bien son sujet. « Le Pensionnat », il y a passé 3 longues années et l’histoire de Ton est un peu beaucoup la sienne. Après la peur des premiers jours, ce qui nous vaut quelques séquences de flip bien ficelées, sa rencontre de « l’ami imaginaire » va lui permettre de sortir de son mutisme, de se délester du poids du secret et de la culpabilité, de grandir et de vivre pleinement une véritable histoire d’amitié.
En plus de ses qualités d’écriture et de mise en scène, « Le pensionnat » de Songyos Sugmakanan fait également preuve d’une direction d’acteurs d’un très haut niveau. Qu’ils soient adultes, à l’instar de Jintara Sukaphatana (« Good Morning Vietnam »), la professeur de Ton hanté par la noyade de Vichien dont elle se croit responsable, ou adolescents, Charlie Trairat (Ton) et Sirachuch Chienthaworn (Vichien) en tête, les comédiens ne se laissent jamais aller à une interprétation outrancière (comme c’est souvent le cas dans les films de genre venus d’Asie). Toujours dans le ton, ils soulignent, au contraire, la sincérité du propos de Songyos Sugmakanan passé maître dans la narration de film traitant de la jeunesse et permettent au cinéaste thaïlandais de composer un très joli moment de cinéma émotion.

Le coup de cœur de la rédaction de cette fin de mois d’août.

FICHE TECHNIQUE

Titre original : Dek Hor

Réalisation : Songyos Sugmakanan
Scénario : Chollada Teaosuwan, Vanridee Pongsittisak, Songyos Sugmakanan

Producteur : Yodphet Sudsawad
Producteurs exécutifs : Pailboon Damrongchaitham, Boosaba Daorueng, Visute Poolvoralaks, Jina Osothsilp

Images : Niramon Ross
Costumes : Wasana Benjachat
Décors : Sutham Viravandaj, Komkrit haknam
Montage : Pongsatorn Kosolpothisup

Production : Gmm Tai Hub Company Limited, Phenomena Motion Pictures
Distribution : Wild Side Films

Relation presse : Céline Petit et Agnès Leroy pour le Public Système

INTERNET

Site officiel : http://www.lepensionnat-lefilm.com


Bruno Paul
20 août 2007



JPEG - 21.5 ko



JPEG - 41.7 ko



JPEG - 13.4 ko



JPEG - 51.4 ko



JPEG - 45.1 ko



JPEG - 50.2 ko



Chargement...
WebAnalytics