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Du fantastique (en toc ?) avec des vrais morceaux d’elfes et de trolls dedans
Faërie de Raymond E. Feist
Délices & Daubes n° 52


Et v’là un bouquin (Faërie de Raymond E. Feist, L’Ombre de Bragelonne, 2007, 445 pages) dont je ne sais trop que penser. Il s’agit d’un roman fantastique par un célèbre auteur de fantasy au long cours.

Une petite famille de gens parfaits, riches et célèbres, beaux, intelligents et gentils, s’installe dans une drôle de baraque dans un bled de l’Etat de New-York. Sur leur terrain il y a une colline sur laquelle le Petit Peuple des fées, trolls, elfes, leprechauns, changelins et autres farfadets danse la nuit. Personne de cette famille ne veut y croire (sauf les deux gamins jumeaux) mais ces êtres sont bien là et ils sont méchants.

Comme par hasard, les voisins de la famille Hastings sont une dame férue de légendes celtiques et un vieil irlandais qui en sait long et, toujours par hasard, ils font tout de suite copains avec deux chercheurs spécialisés dans ces questions. Tout ce petit monde, famille et amis, va vivre des moments terribles car l’ex-roi des fées est devenu Le Fou et il veut se nourrir de l’énergie des humains.

C’est bizarrement raconté, avec un rythme lent et des passages angoissants où la splendide jeune fille manque de se faire violer et où les gamins passent très près de la mort. Par moments on se laisse emporter par le récit et on se dit que c’est bien ficelé. Mais à d’autres moments on trouve cette histoire pas crédible du tout. Les gamins raisonnent comme des adultes et on sait même comment pensent les personnages du Petit Peuple.

Je ne connais rien ou pas grand-chose des traditions celtiques et irlandaises mais il semblerait que Raymond ait pris quelques libertés avec elles. En effet, l’explication finale est un pur délire avec les Illuminati qui seraient des zoroastriens, des Mages toujours parmi nous ayant signé un Pacte avec ces êtres d’énergie au temps de la Perse antique.

C’est à la fois un livre pour adultes avec des passages un peu torrides et un livre pour enfants sur le fond et l’âge (8 ans) des héros.

J’avais essayé il y a un moment de lire la série de Pug le Magicien, de la fantasy pur jus du même Feist, grand best-seller international. “Bof” ai-je pensé en m’arrêtant après le premier tome. Selon l’éditeur, ce roman-là est son chef d’œuvre. Ah bon ?

Le collègue Kevin en a fait une critique positive, lui.


Henri Bademoude
5 mai 2007


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