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Une Heure-Lumière : le huitième hors-série
Offert pour l’achat de deux titres de la collection
Le Bélial’, Une Heure-Lumière, Hors-série 8, nouvelle-article-catalogue, science-fiction, 112 pages, mai 2025

Depuis « Dragon » de Thomas Day en janvier 2016, que de chemin parcouru par la collection Une Heure-Lumière ! 59 heures-lumière pour être précis, soit pas loin de deux jours-lumière et demi, ce qui nous plonge dans l’espace qui est vaste, très vaste comme chacun le sait. Et puis vide aussi.
Pour la huitième année consécutive, l’opération « Deux titres de la collection Une Heure-Lumière achetés, un hors-série offert » est renouvelée avec un élégant livre de 112 pages sous une illustration d’Aurélien Police, le designer en chef, parmi les plus belles de la collection.



Un volume de la collection se reconnaît de suite avec sa charte graphique qui a été copiée depuis. C’est dire que la collection sert de mètre étalon et que la novella a le vent en poupe ! Beaucoup d’éditeurs se sont engouffrés dans ce vide qu’UHL, en pionnière, a commencé à combler, montrant qu’il existait un public pour.

En préambule, Olivier Girard évoque la peur du vide qui est aussi la clé du vertige, il y présente la trajectoire éditoriale du Gallois Alastair Reynolds en France qui a connu une éclipse avant que Le Bélial’ ne le remette en avant, publiant notamment « La maison des soleils » qui vient de remporter un mérité Grand Prix de l’Imaginaire. Deux novellas, deux romans, plusieurs nouvelles, de quoi rappeler son statut d’écrivain majeur de la Science-Fiction. Pierre-Paul Durastanti a justement traduit pour ce hors-série “Une représentation brillante”.
Des robots veillent à la bonne marche d’un vaisseau abritant 50 000 humains fuyant la Terre pour se rendre sur une lointaine planète. Problème : suite à une défaillance, quasi tous les passagers sont morts. Les robots n’ont pas envie d’être effacés à leur arrivée, aussi leur faut-il trouver un moyen de donner le change. Ils ont 51 ans pour réussir !
Cette nouvelle ne manque pas d’humour et il existe, à l’instar de la société humaine, une hiérarchie parmi les robots. Celui avec le moteur cognitif le plus élevé n’oublie jamais de rappeler qui est le chef ! Il y a un petit air de « La ferme des animaux » dans tout ça.
Trente pages qui montrent que le plus malin n’est pas forcément celui qui le croit et que tout problème a une solution. Une belle friandise signée Alastair Reynolds à se mettre sous la dent.

Suit l’ensemble des titres de la collection avec présentation et fiche technique surmontant une échelle des distances démarrant au soleil et suivant la marche des photons qu’il émet. Chaque heure-lumière dispose de son titre associé. Rapidement les distances deviennent telles que l’orbite de Neptune est dépassée, qu’aucune sonde terrestre n’est jamais allée aussi loin et nous pouvons longtemps crier, le vide ne transmet pas le son. Une Heure-Lumière est présentée d’une manière ludique et originale, montrant l’immensité de l’espace et le vertige qui en naît.

Aucun hors-série ne peut se résumer à un catalogue sans cesse en expansion, car tous comprennent une préface d’Olivier Girard introduisant une nouvelle inédite. Autant dire qu’il s’agit d’un rendez-vous incontournable au fil des ans pour tout amateur de l’imaginaire.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire, vous rendre rapidement chez un libraire participant à l’opération ou aller sur le site du Bélial’ pour commander deux ouvrages de la collection. Et il y en a pour tous les goûts !


Liens utiles :
- la collection Une Heure-Lumière
- le Hors série 2025

Les chroniques des ouvrages déjà parus :
- 1. « Dragon » de Thomas Day
- 2. « Le nexus du Docteur Erdmann » de Nancy Kress
- 3. « Cookie Monster » de Vernor Vinge
- 4. « Le choix » de Paul J. McAuley
- 5. « Un pont sur la brume » de Kij Johnson
- 6. « L’homme qui mit fin à l’histoire » de Ken Liu
- 7. « Cérès et Vesta » de Greg Egan
- 8. « Poumon vert » de Ian R. MacLeod
- 9. « Le regard » de Ken Liu
- 10. « 24 vues du mont Fuji, par Hokusai » de Roger Zelazny
- 11. « Le sultan des nuages » de Geoffrey A. Landis
- 12. « Issa Elohim » de Laurent Kloetzer
- 13. « La ballade de Black Tom » de Victor LaValle
- 14. « Le fini des mers » de Gardner Dozois
- 15. « Les attracteurs de Rose Street » de Lucius Shepard
- 16. « Retour sur Titan » de Stephen Baxter
- 17. « Helstrid » de Christian Léourier
- 18. « Les meurtres de Molly Southbourne » de Tade Thompson
- 19. « Waldo » de Robert A. Heinlein
- 20. « Acadie » de Dave Hutchinson
- 22. « Abimagique » de Lucius Shepard
- 23. « Le temps fut » de Ian McDonald
- 24. « La survie de Molly Southbourne » de Tade Thompson
- 25. « Les agents de Dreamland » de Caitlin R. Kiernan
- 26. « Vigilance » de Robert Jackson Bennett
- 27. « La Chose » de John W. Campbell
- 28. « La fontaine des âges » de Nancy Kress
- 29. « Ormeshadow » de Priya Sharma
- 30. « À dos de crocodile » de Greg Egan
- 31. « Toutes les saveurs » de Ken Liu
- 32. « Le livre écorné de ma vie » de Lucius Shepard
- 33. « Symposium Inc. » de Olivier Caruso
- 34. « Sur la route d’Aldébaran » de Adrian Tchaikovsky
- 35. « Simulacres martiens » de Eric Brown
- 36. « La Maison des Jeux, tome 1 : Le serpent » de Claire North
- 37. « Un an dans la « ville-rue » » de Paul Di Filippo
- 38. « Opexx » de Laurent Genefort
- 39. « La millième nuit » d’Alastair Reynolds
- 40. « La Maison des Jeux, tome 2 : Le voleur » de Claire North
- 41. « L’Héritage de Molly Southbourne » de Tade Thompson
- 42. « La Maison des Jeux, tome 3 : Le maître » de Claire North
- 43. « Connexions » de Michael F. Flynn
- 46. « Le dernier des Aînés » de Adrian Tchaikovsky
- 47. « La peste du léopard vert » de Walter Jon Williams
- 48. « Barbares » de Rich Larson
- 49. « Sweet Harmony » de Claire North
- 50. « De l’espace et du temps » d’Alastair Reynolds
- 51. « La marche funèbre des marionnettes » d’Adam-Troy Castro
- 52. « Kid Wolf et Kraken Boy » de Sam J. Miller
- 53. « L’automate de Nuremberg » de Thomas Day
- 54. « Les fils enchevêtrés des marionnettes » d’Adam-Troy Castro
- 55. « Les armées de ceux que j’aime » de Ken Liu
- 56. « As-tu mérité tes yeux ? » d’Eric LaRocca
- 57. « L’inversion de Polyphème » de Serge Lehman



François Schnebelen
22 mai 2025


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