Dès le mois d’avril, le 23 pour être précis, la magie se met au service de l’armée coloniale française sous la plume de Mathieu Mariolle et les pinceaux de Julen Ribas dans “Artifices, un magicien en Algérie”. L’extraordinaire et néanmoins véridique histoire du dernier voyage de Jean-Eugène Robert-Houdin, le plus célèbre illusionniste du XIXe siècle, missionné par le gouvernement français en Algérie afin de discréditer et saper l’influence des marabouts kabyles.
Le 7 mai, retour sur Sprague avec “Le Marin Céleste”. Rodolphe et Roman nous entraînent cette fois à bord du vaisseau volant de Popeye pour une nouvelle aventure de science-fiction écolo-futuriste dans laquelle d’étranges herbes bleues possiblement intelligentes colonisent la planète et mettent l’humanité en danger.

Retour sur Terre et plus exactement en Gambie, le 21 mai avec “Les poissons, eux, ne pleurent pas”. Un drame environnemental fictionnel fruit des investigations de ses auteurs, à savoir le scénariste Laurent Galandon et le dessinateur Jean-Denis Pendanx, au cours d’un séjour en immersion dans la petite ville côtière de Gunjur.
Le 27 août, le dessinateur et carnettiste Joël Alessandra nous emmène avec “Je est un autre” à Charleville-Mézières, Aden et au Harar en quête d’un possible dernier poème écrit à la fin de sa vie par Arthur Rimbaud.
Le 10 septembre, Rodolphe, encore lui, retrouve Christophe Dubois, son acolyte de “TER” pour un plongeon dans l’Amérique des années 50. “Rockabilly” illustre les déviances malsaines d’une famille de red-necks prisonnière de sa condition dans laquelle une jeune mariée et son beau-frère trouvent un exutoire grâce au rock’n roll.
Tandis que de son côté, le scénariste, dessinateur et contrebassiste de jazz Jacques Fernandez renoue avec l’aventure historique avec “Orients Perdus”, une biographie romancée de Théodore Lascaris, un gentilhomme niçois qui rejoint en 1798 la campagne d’Egypte aux côtés de Napoléon Bonaparte.
Toujours au mois de septembre, mais le 24 cette fois, Olivier Tollet, Romain Renard et Patrice Rélat-Vizzavona déboulent avec un récit de 300 pages aux frontières du thriller politique, du film-catastrophe et de la saga familiale. “OFF” embarque le lecteur aux côtés d’une femme politique belge qui au moment de prendre sa retraite se retrouve confrontée à une crise majeure : une tempête solaire qui provoque à l’échelle mondiale une coupure de courant généralisée possiblement durable …
Changement de registre le 8 octobre, avec “Thrillerville”, une comédie horrifique à l’accent québécois et à l’humour aussi noir que ses lacs et ses forêts signée Lerenard et Puvilland. Il se passe en effet des choses étranges dans la petite bourgade isolée de Tranquilleville. Outre une créature qui croque les chasseurs dans sa forêt, son lac qui renferme un secret monstrueux et certains de ses habitants qui développent des pouvoirs surhumains, le tueur en série local, fraîchement évadé de prison, est de retour au bercail.
Le mois d’octobre marque également le retour de Gaëtan et Paul Brizzi aux éditions Daniel Maghen. Après “L’enfer de Dante” et “Don Quichotte de la Manche”, les frères jumeaux ont mis leur art au service d’un monument de la littérature britannique. Une adaptation de la plus célèbre tragédie de William Shakespeare dont leur somptueux noir et blanc caractéristique illustre la tumultueuse descente aux enfers des époux “Macbeth”
A noter également au rayon jeunesse, le retour de “Léonard le Renard” le 2 avril 2025 dans “Le concours de tartes”. Un nouvel album, toujours signé par Julie Mellan, Laurent et Olivier Souillé, centré cette fois sur le gourmand Pablo le blaireau. Tandis que le 9 du même mois d’avril, “La Famille Passiflore” de Loïc Jouannigot invite nos chères têtes blondes à venir déguster “L’omelette Géante”
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Le site des éditions Daniel Maghen
Images © Editions Daniel Magen