
A l’instar des feuilles mortes en automne ou du père Noël, certaines choses reviennent inlassablement chaque année. Léo Loden en fait partie. Depuis maintenant 28 ans.
On pourrait s’en lasser, s’en réjouir ou même s’en plaindre. On peut aussi, simplement, l’accepter.
Car on retrouve systématiquement dans la recette d’un Léo Loden les mêmes ingrédients : une ou deux courses poursuite, à pied ou a bord de tous les véhicules possibles et imaginables, des jeux de mots faciles, des clins d’oeil et la découverte d’un lieu ou d’un thème particulier (ici, vous l’aurez deviné, c’est l’opéra).

En même temps, on y trouve aussi plein de choes qui évoluent : la vie sentimentale de Léo et Marlène, dont les enfants découvrent l’univers sans pitié de l’école maternelle, ou de tonton, à qui le célibat pèse parfois, la bonté pas toujours intéressée d’Amadeus ou les mille et un talents d’Ivan Dlabibine Ossouzoff. Bref, tous les personnages, les ieux et les gimmicks récurrents de cette série évoluent. C’est probablement ce qui fait que l’on s’y attache.

« Carmina Burrata » n’est ni le meilleur, ni le moins bon des Leo Loden, qui n’est ni la meilleure, ni la moins bonnes des séries BD. C’est juste un divertissement, un amusement, un cadeau que l’on se fait. Comme ces boîtes de chocolats que l’on s’offre, inlassablement, chaque année, avec plaisir et gourmandise.
Carmina Burrata
Série : Léo Loden
Scénario : Loïc Nicoloff
Dessin : Serge Carrère
Éditeur : Soleil
Pagination : 48 pages couleurs
Format : 24 x 32 cm
Date de parution : 25 août 2021
Numéro ISBN : 9782302091245
Prix public : 10,95 €
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Illustrations © Serge Carrère et Éditions Soleil (2021)