
Fidèle à sa réputation, Lucky Luke vient en aide à un certain Overman, attaqué par un couple de bandits. L’homme transporte dans une caisse un nouveau modèle de cycle, censé « révolutionner le monde ». Pour le promouvoir, il compte participer à la toute première course cycliste de l’histoire. Mais l’un de ses concurrents, Mister Pope, a engagé deux tueurs, Smith et Wesson, afin de s’emparer de son invention.
Séparé de Jolly jumper, Luke n’a plus que la bicyclette pour se déplacer à travers l’Ouest. Son arrivée dans la petite ville de Traffic Gulch, sans cheval ni éperons, provoque un certain émoi dans le patelin...

En leur temps, Morris et Goscinny ont utilisé des faits réels pour inventer leurs albums de [Lucky Luke], et notamment des inventions qui ont sensiblement modifié le paysage de l’Ouest américain et ailleurs. Citons par exemple la machine à sous qui apparaît dans « Le Bandit Manchot » ou encore le télégraphe, dans « Le Fil qui Chante ». Mawil reprend ici l’idée avec le vélo, une invention encore étrange à l’époque, qui sert de fil conducteur à cette histoire.

Dans la série des « Lucky Luke (vu par ...) », l’auteur se place clairement du côté de l’humour et du pastiche, dans la droite ligne de « Jolly Jumper ne répond plus » de Bouzard. Celui-ci, déjà, poussif et quelque peu lourdingue, ne m’avait pas emballé mais il dépoussiérait au moins le genre. « Lucky Luke se recycle » continue dans la même veine, mais en encore moins bien. Un scénario correct mais simplet, des dessins grotesques, des clins d’oeil pesants et des gags destinés à des enfants en très bas âge. Clairement pas l’album de l’année.
Lucky Luke se recycle
Scénario, dessin et couleurs : Mawil
Éditeur : Dargaud
Date de parution : 4 juin 2021
Format : 21 x 28,2 cm
Pagination : 64 pages couleur
ISBN : 9782884714624
Prix public : 16 €
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Illustrations © Mawil et Éditions Dargaud (2021)